Cadres d'Etat dans le sport: "large concertation" et pas de détachements d'office, promet Maracineanu

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La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a promis mardi une "large période de concertation" avant tout "arbitrage" sur le projet très contesté de confier la gestion des cadres d'Etat ou conseillers techniques sportifs (CTS) aux fédérations.

"Je ne passerai jamais en force, aucun cadre technique ne sera donc détaché d'office", a affirmé la ministre à l'Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement. Elle a réfuté toute "approche comptable".

"J'ai pris la décision d'ouvrir très rapidement une large période de concertation sur la question des moyens humains" dans le sport, a-t-elle ajouté, énumérant comme sujets "le contrôle", "l'éthique", "la transparence des flux financiers", "l'intégrité", "le statut de l'entraîneur et la place des sportifs au sein des fédérations".

"Les CTS sont au cœur de ces préoccupations, et je souhaite qu'ils s'engagent sur ces sujets", a indiqué Roxana Maracineanu.

Pour animer et cadrer cette concertation, la ministre veut nommer "deux tiers de confiance". "Ils me remettront un rapport dans le courant du mois d'octobre, je n'arbitrerai qu'après avoir pris connaissance des préconisations", a-t-elle ajouté, sans dire que le gouvernement renonçait au projet de confier la gestion des CTS aux fédérations.

Les conseillers techniques sportifs, au nombre d'environ 1.600, sont des fonctionnaires payés par l'Etat (120 millions d'euros en 2016) et placés auprès des fédérations, où ils exercent un rôle essentiel pour le haut niveau et le développement des pratiques sportives. Il s'agit des directeurs techniques nationaux (DTN), des entraîneurs nationaux et des conseillers techniques nationaux et régionaux.

Le projet de confier leur gestion aux fédérations et la suppression en 2019 du concours pour accéder au poste de CTS a provoqué une levée de boucliers. Les syndicats ont réclamé la démission de la ministre, l'ensemble des fédérations a demandé un moratoire jusqu'aux JO de Paris-2024 et des sportifs comme Kevin Mayer, Renaud Lavillenie ou Nikola Karabatic ont exprimé leurs inquiétudes. Interrogé par l'AFP mardi, le ministère des Sports a précisé que le rétablissement du concours menant à la carrière de CTS n'était pas à l'ordre du jour.

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