"Roubaix, une lumière", un polar français ancré dans le réel

"Roubaix, une lumière", un polar français ancré dans le réel
Tous droits réservés REUTERS/Stephane Mahe
Par Alice Euroe avec AFP, Reuters
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C'est le dernier film du réalisateur français Arnaud Desplechin, son 6e en compétition pour la palme d'Or à Cannes avec Roschdy Zem, Lea Seydoux, Sara Forestier, et Antoine Reinartz.

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"Roubaix une lumière", c'est le titre du dernier film du cinéaste Arnaud Desplechin. Habitué du festival de Cannes, c'est son sixième long-métrage en compétition pour la palme d'Or. Accompagné de son équipe d'acteurs, Roschdy Zem, Lea Seydoux, Sara Forestier, et Antoine Reinartz, le cinéaste français s'est attaqué cette fois au film noir... Un polar qui se déroule dans sa ville natale, Roubaix.

Dans sa démarche, Desplechin dit s'être inspiré de celle d'Alfred Hitchcock pour "Le Faux coupable". Hitchcock avait eu l'idée de son film en lisant un fait divers dans les journaux.

Assez de fiction donc pour Arnaud Desplechin, place au réel avec ce film qui se veut aussi politique, bien "ancré dans la France d'ici et maintenant"...

Intrigue du film

Tiré d'un fait divers qui s'est déroulé à Roubaix en 2002 - l'assassinat d'une vieille dame par deux jeunes femmes -, le film met en scène le commissaire Daoud, interprété par Roschdy Zem, un homme charismatique et plein d'humanité, qui connaît parfaitement son métier et sa ville, fonctionne à l'instinct et s'efforce de ne jamais juger ses interlocuteurs.

Il a face à lui une nouvelle recrue qui vient d'arriver au commissariat, Louis Coterelle, incarné par Antoine Reinartz (César du meilleur acteur dans un second rôle pour "120 battements par minute"), nerveux, qui multiplie les erreurs de jugement.

Alors qu'ils croisent au détour d'une enquête deux jeunes femmes démunies, alcooliques et amoureuses qui habitent dans une courée, Claude (Léa Seydoux) et Marie (Sara Forestier), ils vont les retrouver après le meurtre d'une vieille dame qui habite à côté de chez elles.

"Roubaix, une lumière" est distribué à l'internationale sous le titre "oh Mercy !"

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