Dopage: l'épéiste Jérent, suspendu pour "no show", va pouvoir reprendre la compétition

L'épéiste Daniel Jerent réagit durant le match par équipes pour la médaille d'or contre l'Italie aux Jeux olympiques de Rio, le 14 août 2016.
L'épéiste Daniel Jerent réagit durant le match par équipes pour la médaille d'or contre l'Italie aux Jeux olympiques de Rio, le 14 août 2016. Tous droits réservés Kirill KUDRYAVTSEV
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L'épéiste Daniel Jérent, écarté des compétitions depuis plus d'un an à cause d'une procédure devant l'agence française antidopage pour "no show", a récemment écopé d'une suspension rétroactive de 12 mois qui lui permet de concourir à nouveau, a appris l'AFP vendredi auprès de la Fédération française d'escrime (FFE) et de son avocat.

La commission des sanctions de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a prononcé une suspension ferme de 12 mois pour manquements aux obligations de localisation pour les contrôles inopinés, mais la suspension démarre au 23 mai 2018, au départ de la procédure, ont indiqué ces sources.

"En l'état, Daniel Jérent peut reprendre la compétition", a indiqué à l'AFP son avocat, Jean-Jacques Bertrand.

Jérent, champion olympique par équipe en 2016, s'était vu notifier trois "no show" entre le 20 décembre 2017 et le 16 mai 2018, mais l'affaire était d'abord allée devant la commission antidopage de la FFE, qui avait relaxé le sportif en septembre. En désaccord avec l'analyse de la fédération, l'AFLD s'était saisie du dossier, faisant toujours peser une menace sur l'épéiste.

Ce dernier avait été retiré des listes pour les Championnats du monde 2018 à Wuxi (Chine) et n'avait plus été aligné en compétition, son staff jouant la prudence. Malgré la sanction de l'AFLD, le champion olympique est donc à nouveau éligible à une place en équipe de France.

Jérent, 28 ans, n'a pas été retenu pour les Championnats d'Europe de Düsseldorf qui débutent lundi, mais il peut prétendre à une place dans l'équipe pour les Mondiaux à Budapest (15-23 juillet). Ces deux compétitions sont cruciales dans la course aux quotas pour les Jeux olympiques de Tokyo dans un an.

"Nous ne savons pas encore si un recours au Conseil d'Etat sera exercé ou non", a ajouté l'avocat de l'épéiste.

D'après le code de l'Agence mondiale antidopage (AMA), un sportif pris pour trois "no show" en moins d'un an encourt au minimum un an ferme de suspension. Tous les sportifs de haut niveau qui sont inscrits sur "le groupe cible" d'une agence antidopage ou d'une fédération internationale doivent se soumettre aux obligations de localisation, notamment le fait de renseigner un lieu précis une heure par jour et de s'y trouver si un contrôleur se présente.

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