Depuis le retrait américain de l’accord de Vienne, signé en 2015, l’Iran s’est désengagé du texte à trois reprises.
La survie de l’accord sur le nucléaire iranien, plus que jamais en péril.
Au lendemain de la mise en route de centrifugeuses pour enrichir son stock d’uranium, l’Iran a reçu ce dimanche, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique, pour lui faire part de son mécontentement.
"L'Union européenne était supposée remplacer les Etats-Unis mais, malheureusement, elle n'a pas réussi à tenir ses promesses et n’a pas agi", a déclaré Ali Akbar Salehi.
"Nous sommes bien sûr d'avis qu'une coopération active et au moment opportun est très importante, car le temps est compté", lui a répondu Cornel Feruta, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), de passage à Téhéran.
Depuis le retrait américain de l’accord de Vienne, signé en 2015, l’Iran s’est désengagé du texte à trois reprises et a annoncé avoir l’intention d’enrichir son uranium, bien au-delà du seuil autorisé par l’accord.
Malgré les tensions, Téhéran a annoncé qu’il coopéra toujours pleinement, avec l’Agence de l’énergie atomique et qu’il continuera à lui ouvrir les portes de ses installations nucléaires.