L'étonnante histoire de la panthère noire qui rôdait sur un toit, en France

L'étonnante histoire de la panthère noire qui rôdait sur un toit, en France
Par Joël Chatreau
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Un gros, très gros chat de gouttière sur un toit d'immeuble à Armentières, dans le nord de la France ? Non, non, une panthère noire qui se promenait tranquillement en pleine ville ! Voici toute l'histoire de ce jeune fauve qui a finalement été capturé sans trop de problèmes.

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Les habitants d'Armentières, une ville du nord de la France, pensaient sans doute avoir eu tout d'abord une hallucination. Non, ce n'était pas un gros chat de gouttière qui rôdait sur le toit d'un immeuble d'habitation mercredi soir dernier mais... une panthère noire ! Après un brin d'affolement, les pompiers ont été alertés - ils sont décidément bons à tout faire -, et ils sont intervenus courageusement. Ils ont réussi à cerner l'animal dans un appartement où il avait pu pénétrer et un vétérinaire du service a pu l'endormir grâce à un fusil hypodermique.

Tout est bien qui finit bien ! Il n'y a pas eu de blessés, la jeune panthère, qui aurait environ six mois, a été mise en cage puis confiée à la Ligue protectrice des animaux du département du Nord. La "petite pensionnaire extraordinaire", comme l'appelle l'association sur sa page Facebook, est maintenant hébergée dans un zoo.

Le propriétaire s'est envolé, mais gare à l'atterrissage !

Si le félin a été capturé relativement facilement, en revanche son propriétaire "court" toujours. Les policiers d'Armentières le recherchent car à l'arrivée des services de sécurité, son logement était vide, avec une fenêtre ouverte qui a d'ailleurs permis à la panthère noire de s'échapper sur le toit au niveau du troisième et dernier étage. Les témoignages des voisins d'immeuble sont imprécis : a-t-il quitté les lieux avant l'intervention des pompiers, comme certains le disent ? Ou bien est-il parti en vacances ?

En tout cas, la police et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont ouvert une enquête pour savoir d'où provient le jeune fauve et dans quelles conditions il a été détenu. La personne qui le gardait dans son logement, si elle est poursuivie pour détention illégale d'espèces animales sauvages et pour mise en danger d'autrui, risque gros, d'un an à trois ans de prison et de 15 000 euros, voire jusqu'à 150 000 euros d'amende.

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