Plus de 600 leaders indigènes brésiliens, réunis autour du chef emblématique Raoni Metuktire, ont dénoncé la politique "de génocide, ethnocide et écocide", encouragée, selon eux, par le président d'extrême droite.
Une Union sacrée a été formée pendant plusieurs jours, en pleine forêt vierge, par plus de 600 dirigeants indigènes brésiliens. Rassemblés autour du chef emblématique Raoni Metuktire, ils ont voulu ainsi dénoncer la politique environnementale encouragée, selon eux, par le président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro. Les indigènes qualifient cette politique "de génocide, ethnocide et écocide". En cause notamment, une loi qui autoriserait les activités minières sur les terres réservées aux autochtones. Un projet de manifeste a été rédigé à l’issue de cette réunion. Le cacique Raoni, âgé de 89 ans doit l’apporter en personne au Congrès à Brasilia. Dans cette déclaration, les leaders indigènes disent aussi regretter que "les menaces et paroles de haine du gouvernement encouragent la violence contre leurs peuples".