Scandale du dopage russe et corruption sont au cœur du procès de l'ancien patron de la fédération internationale d'athlétisme
L'ancien patron de la Fédération internationale d'athlétisme risque jusqu'à 10 ans de prison devant la justice française. Il est accusé de corruption active et passive, abus de confiance, et blanchiment en bande organisée.
Le procès de Lamine Diack, Sénégalais de 87 ans, s'est ouvert ce lundi au tribunal judiciaire de Paris. L'homme arrêté en France en 2015 est accusé d'avoir étouffé des cas de dopage d'athlètes russes en échange de pots-de-vin. Il est en outre soupçonné d'avoir détourné de l'argent de l'IAAF.
A ses côtés, comparaît un de ses anciens conseillers, l'avocat Habib Cissé, jugé pour corruption passive, de même que l'ancien responsable du service antidopage de la Fédération, Gabriel Dollé.
En revanche, la justice française n'a jamais pu approcher l'un des suspects clé et grand absent du procès, le fils Diack, Papa Massata. Ancien puissant conseiller marketing de la Fédération Internationale, il est actuellement à Dakar.