Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Athènes à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés pour dénoncer la situation des migrants en Grèce.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Athènes à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés pour dénoncer la situation des migrants en Grèce.
Jusque là, les réfugiés obtenant l'asile pouvaient bénéficier de logements pendant six mois. Or le gouvernement conservateur a décidé de réduire cette période à un mois. Objectif : faire de la place pour d'autres demandeurs d'asile qui vivent actuellement dans des conditions plus que précaires, dans des camps. Résultat, des milliers d'autres risquent, dans le même temps, d'être expulsés de leur logement.
"Nous pensons qu'ils attaquent les réfugiés et les migrants parce qu'il faut un ennemi à présenter au public alors que les migrants et les réfugiés ne sont évidemment pas l'ennemi", déclare une manifestante.
De nouvelles manifestations à Paris
Autre pays et autre manifestation : en France, environ un millier de personnes ont participé samedi à Paris à un rassemblement en mémoire de Lamine Dieng, 13 ans après la mort de ce Franco-Sénégalais de 25 ans après une interpellation. Un nouveau rassemblement qui survient dans un contexte de dénonciation des violences policières d'une ampleur inédite.
"L'affaire George Floyd a eu un impact considérable sur la mobilisation ici mais en même temps elle révèle l'ampleur du racisme systématique dans le monde", explique ce manifestant.
Certains participants à la manifestation portaient également des banderoles en hommage à Ibrahima Bah, un jeune de 23 ans décédé l’an dernier au guidon de sa moto à Villiers-le-Bel, à proximité d’un contrôle de police.
Plusieurs milliers de personnes, dont de nombreux sans-papiers, ont également manifesté samedi à Paris dans un cortège distinct, et dans plusieurs autres villes de France, pour réclamer leur régularisation et un logement.