Des militants antiracistes se sont rassemblés dans la capitale pour protester contre les figures du colonialisme dont les noms ornent des rues et des monuments de la ville.
Un groupe de militants anti-raciste s'est rassemblé dimanche à Paris. Bloqué par la police car non-autorisé, le "decolonial tour" envisageait de sillonner la capitale pour renommer les rues et les monuments célébrant les figures du passé colonialiste français.
Emmanuel Macron s'était montré très ferme lors de sa dernière allocution présidentielle, "la République n'effacera aucun nom de son Histoire." Quelque mois plus tôt, en visite en Côte d'Ivoire, le président français avait reconnu que la colonisation était "une erreur, une faute de la République."
Ce dimanche marquait également le 58e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Une cérémonie a eu lieu à Alger pour enterrer les restes de 24 combattants anti-coloniaux remis par la France au carré des "martyrs".
Conservés depuis des décennies dans un musée parisien, les restes mortuaires -des crânes- de ces Algériens tués au début de l'occupation française au XIXe siècle ont été inhumés lors d'obsèques solennelles au cimetière d'El Alia, le plus grand du pays.