Leurs crânes avaient été rapatriés vendredi en Algérie, après 170 ans. Ils ont été mis en terre ce dimanche.
Plus qu'un geste d'apaisement, c'est un tournant dans la relation troublée entre la France et l'Algérie. Ce dimanche, le jour du 58e anniversaire de son indépendance, l'Algérie a pu mettre en terre les restes de 24 combattants anti-coloniaux abattus par les militaires français au début de la colonisation, il y a 170 ans. Des héros nationaux auxquels les honneurs ont été rendus en présence du président Abdelmadjid Tebboune avant l'inhmation au cimetière d'El Alia, dans la banlieue d'Alger.
Après décapitation, les crânes des insurgés, avaient été ramenés en France tels des trophées de guerre et étaient conservés au Muséum national d'Histoire naturelle. Paris les a finalement restitués à leur pays vendredi.
Un effort salué par le président algérien qui appelle son homologue Emmanuel Macron à faire davantage pour solder 132 ans de colonisation et huit ans d'une guerre sanglante jusqu'à l'indépendance en 1962.