En Italie, le contentieux lié au Covid-19 s'alourdit

En Italie, le contentieux lié au Covid-19 s'alourdit : les proches de victimes ont déposé 100 plaintes supplémentaires.
Elles s'ajoutent aux 50 plaintes du mois dernier, qui mettent aussi en cause la responsabilité du gouvernement italien pour sa gestion de la pandémie. Toutes émanent du collectif "Noi Denunceremo", pour "Nous dénoncerons", un groupe formé sur les réseaux sociaux par des proches endeuillés gagnés par la colère.
"Si vous posez la question aux gens de Bergame, ils vous diront tous que le plus gros problème a été d'instaurer trop tard une zone rouge, le confinement", estime Stefano Fusco, fondateur du collectif "Noi Denunceremo". "On a décelé le virus le 23 février et on a confiné toute la région le 8 mars, on parle donc de deux semaines pendant lesquelles les gens étaient libres de se déplacer, d'aller au travail ou au restaurant et ils ont probablement infecté des milliers de personnes, et on voit le résultat".
Les avocats demandent à la Cour européenne des Droits de l'Homme de superviser l'enquête, Ils estiment que les droits à la dignité humaine des citoyens italiens ont été bafoués, et que la qualification de crime contre l'humanité pourrait être envisagée.