Sur le continent africain, le pays est le plus sévèrement touché par la pandémie : plus de 400 000 cas.
Dans la banlieue pauvre (les "townships") de Johannesbourg, en Afrique du Sud, les nouvelles sépultures s’étendent à perte de vue.
Sur le continent africain, le pays est le plus sévèrement touché par la pandémie : plus de 400 000 cas. En quelques semaines, le nombre de décès naturels en Afrique du Sud a augmenté de 60%.
Parmi les personnes les plus exposées au coronavirus : les agents de santé, trop peu protégés selon leurs proches. Dans ce cercueil en tête de l'article, se trouve le corps d’une infirmière de 59 ans, morte un mois seulement avant sa retraite :
"Le gouvernement doit aider nos infirmières à porter des vêtements de protection. Peut-être que ma femme ne serait pas morte si des équipements avaient été mis à disposition à temps. Et aujourd'hui, j'ai perdu ma femme à cause de cette négligence", confie son mari.
Dès mars, le gouvernement sud-africain avait imposé un strict confinement à la population. Le mois suivant, seuls 6 décès liés au covid-19 ont été enregistrés. Les autorités avaient alors choisi, d’assouplir les restrictions pour sauver l’économie.
Mais aujourd’hui, le nombre de décès a franchi la barre des 6 000. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé, ce jeudi 23 juillet, une nouvelle fermeture des écoles publiques pour un mois.