Paris et Washington se joignent à Berlin pour réclamer l'ouverture d'une enquête après l'empoisonnement présumé de l'opposant russe Alexeï Navalny.
Des voix continuent de s'élever pour réclamer des comptes à Moscou sur le sort d'Alexeï Navalny.
Après l'Allemagne, c'est au tour de la France de dénoncer l'empoisonnement de l'opposant russe, soigné dans un hôpital de Berlin.
Paris évoque un "acte criminel" et demande, à l'instar de la chancelière Angela Merkel et de Washington, une "enquête rapide et transparente" de la part des autorités russes.
La veille, les médecins allemands avaient conclu à un empoisonnement. Alexeï Navalny se trouve toujours dans un état grave et placé dans un coma artificiel, mais ses jours ne seraient pas en danger. Des éléments balayés par la Russie, qui refuse d'entamer toute procédure.
"Ces accusations ne peuvent absolument pas être vraies et sonnent creux", assure le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, "Nous ne comptons pas les prendre au sérieux".
Alexeï Navalny a été transféré samedi vers l'Allemagne, trois jours après avoir été pris en charge dans un hôpital sibérien, à la suite du malaise dont il avait été victime alors qu'il se trouvait à bord d'un avion.