Kenosha : Donald Trump assimile les manifestations violentes au "terrorisme intérieur"

Kenosha : Donald Trump assimile les manifestations violentes au "terrorisme intérieur"
Tous droits réservés Evan Vucci/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par euronews avec AFP
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C'est à Kenosha qu'un policier blanc a tiré sept fois dans le dos de Jacob Blake, un Afro-Américain de 29 ans, relançant un peu plus la polémique sur les violences policières.

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La visite de Donald Trump à Kenosha, aux États-Unis, attise encore un peu plus les tensions liées à la question raciale aux États-Unis. Sur place, le président américain a assimilé mardi à du "terrorisme intérieur" les manifestations violentes qui ont secoué cette ville du Wisconsin.

C'est la qu'un policier blanc a tiré sept fois dans le dos de Jacob Blake, un Afro-Américain de 29 ans, relançant un peu plus la polémique sur le racisme et les violences policières, qui divise profondément le pays.

"Ils ne veulent tout simplement pas que nous venions et puis ensuite tout est détruit. Nous serions venu un jour plus tôt, nous aurions pu sauver votre magasin, un jour plus tôt. Donc, c'est aux gouverneurs d'agir et de nous appeler. Les maires aussi. Dès qu'ils le feront, le gouvernement fédéral entrera en jeu", a déclaré Donald Trump.

Donald Trump a salué les partisans qui l'applaudissaient au passage de son convoi présidentiel dans les rues de Kenosha, tandis que des manifestants du mouvement "Black Lives Matter" le huaient.

Sans citer nommément Jacob Blake, Donald Trump a dénoncé les actes de vandalisme qui ont suivi.

"Les politiciens d'extrême gauche continuent de faire passer le message destructeur que notre nation et nos forces de l'ordre sont oppressives ou racistes. Ils rejettent toute discussion. En fait, nous devons soutenir bien davantage nos forces de l'ordre", a souligné le président américain.

Si me candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden s'est lui entretenu la semaine dernière par téléphone avec les proches de Jacob Blake, aujourd'hui à moitié paralysé, Donald Trump affirme ne pas avoir pu discuter avec sa mère.

A deux mois de la présidentielle américaine, le président américain se présente plus que jamais comme le candidat de la loi et de l'ordre, au risque de polariser un peu plus ce débat.

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