Joe Biden qualifie le remplacement de la juge Ginsburg avant la présidentielle d'abus de pouvoir

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Tous droits réservés Carolyn Kaster/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par euronews avec AFP, AP
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"Un abus de pouvoir" de Donald Trump, voilà ce que serait le remplacement de la juge de la cour suprême Ruth Bader Ginsburg avant l'élection présidentielle pour le démocrate Joe Biden

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La nuit dernière, ils étaient encore une fois plusieurs centaines à honorer la mémoire de la juge Ruth Bader Ginsburg sur les marches de la Cour suprême des Etats-Unis à Washington.

Sa mort, vendredi, a durci la campagne présidentielle en déclenchant une bataille politique acharnée.

L'enjeu pour Trump est de faire élire une conservatrice à la place de la juge "progressiste et féministe" avant l'élection dans six semaines, mais pour son rival à la présidence, le démocrate Joe Biden, c'est un "abus de pouvoir qui risque de plonger les Etats-Unis dans une crise constitutionnelle" :

"J'en appelle donc aux quelques républicains du Sénat, cette poignée qui décidera vraiment de ce qui se passera. Veuillez suivre votre conscience. Ne votez pas pour confirmer la nomination d'une personne dans les circonstances que le Président Trump et le Sénateur McConnell ont créées. N'allez pas sur ce terrain. Respectez vos obligations constitutionnelles, votre conscience".

Pour courtiser sa base conservatrice, Donald Trump a promis de choisir uniquement des magistrats partageant leurs valeurs sur l'avortement, le droit à porter des armes ou encore les libertés religieuses. Deux noms circulent avec insistance parmi ses favorites.

Le premier est celui d'Amy Coney Barrett, une catholique de 48 ans, qui a une longue carrière académique. Elle est réputée pour ses articles de doctrine juridique, largement influencés, selon ses détracteurs, par ses valeurs religieuses traditionalistes.

Une magistrate d'origine cubaine Barbara Lagoa, 52 ans, semble également bien placée. Ancienne juge à la Cour suprême de Floride, elle exerce aujourd'hui dans une cour d'appel fédérale à Atlanta. Elle présente l'avantage de venir d'un Etat-clé, susceptible de peser sur le résultat de la présidentielle.

Quand le choix de Donald Trump sera connu, le chef des républicains au Sénat Mitch McConnell organisera un vote, même s'il avait refusé de le faire pour un candidat présenté par le président démocrate Barack Obama en 2016, au motif justement que le scrutin présidentiel était trop proche. Les démocrates lui reprochent vivement ce changement de position.

L'équilibre idéologique de la cour suprême composée de neuf juges est crucial pour les décisions de droit les plus importantes des Etats-Unis.

Au Sénat, le parti républicain dispose de 53 sièges sur 100. Pour l'heure, deux de ses élues ont annoncé qu'elles pourraient manquer à l'appel. Le combat ne fait que commencer.

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