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Otages de la crise du Covid-19, des bébés GPA attendent leurs parents biologiques en Russie

Otages de la crise du Covid-19, des bébés GPA attendent leurs parents biologiques en Russie
Tous droits réservés  ERIKA SANTELICES/AFP
Tous droits réservés ERIKA SANTELICES/AFP
Par euronews avec AFP, AP
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Moscou envisage la mise sur pied d'un vol humanitaire avec Pékin : des bébés GPA attendent leurs parents biologiques en Russie, un effet collatéral de la crise du Covid-19

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Des bébés GPA dans un orphelinat russe, laissés là en attendant leurs parents biologiques... C'est un des effets collatéraux de la crise du Covid-19 et de la fermeture sanitaire des frontières.

A Saint Saint-Pétersbourg, ils sont encore 30 dans ce cas-là. Les autorités russes envisagent d’affréter un vol humanitaire pour que ces bébés retrouvent leurs parents plongés dans une attente insupportable. "Ils ont leurs papiers d'identité avec leurs noms chinois et ils vont bien" assure Anna Mityanina, chargée du droit des enfants à Saint-Pétersbourg :

"De janvier à aujourd'hui, nous avons délivrés 128 certificats de naissance de bébé nés de gestation pour autrui, mais certains de ces enfants et leurs parents ont, à priori, quitté Saint-Pétersbourg avant que les frontières ne soient fermées."

Anna Mityanina a ainsi souligné que tous les bébés nés de mères porteuses n'ont pas été localisés.

La GPA et son commerce sont autorisés en Russie. C'est interdit en Chine depuis 2001, mais pour 70 000 dollars en moyenne, les riches citoyens chinois désireux d'avoir un enfant peuvent avoir recours à des agences plus ou moins légales et à des mères porteuses russes. Pour moitié prix, l'Ukraine, la Géorgie ou encore le Laos autorisent aussi la gestation pour autrui et son commerce. Les Etats-Unis sont beaucoup plus chers. Mais tout ce système a basculé dans le chaos avec la pandémie.

Depuis mars, des "tanières de bébés" ont été trouvés, avec des dizaines de nouveau-nés dans des orphelinats ou des appartements gardés par des nounous. En mai, les autorités ukrainiennes avaient elles aussi fait état d'une centaine de bébés nés de mères porteuses bloqués en Ukraine à cause de la fermeture sanitaires des frontières.

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