Les deux parties disent avoir infligé des milliers de pertes au camp adverse.
Cela fait une semaine que les combats font rage au Haut-Karabakh, et au feu des armes et de l'artillerie lourde s'ajoute la guerre des images et des déclarations. Le ministère azerbaïdjanais dit avoir repris une ville et plusieurs villages dans ce territoire séparatiste.
La ville principale, Stepanakert, continue d'être bombardée. Pour le président azerbaïdjanais, seul un retrait des forces arméniennes de l'ensemble « des territoires occupés » fera taire les armes.
Le Premier ministre arménien a, lui, affirmé que son pays était au moment « le plus décisif de son histoire ». Son ministère de la Défense assure que les forces du Haut-Karabakh ont repoussé une attaque massive et détruit un regroupement militaire azerbaïdjanais.
Dans la ville de Terter, les tirs de roquettes des forces arméniennes se seraient abattus sur des maisons. Si un bilan est difficile à établir, les deux parties disent avoir infligé des milliers de pertes au camp adverse. Des dizaines de civils auraient aussi péri dans les bombardements.