Retrouver les disparus, nettoyer la boue : la désolation après le déluge

Vue aérienne du village de Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritime, France), le 04/10/2020
Vue aérienne du village de Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritime, France), le 04/10/2020 Tous droits réservés AP/AP
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Par Olivier Peguy avec AFP, AP
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Les habitants du nord de l'Italie et des Alpes-maritimes en France sont encore sous le choc après les intempéries de vendredi. Le bilan fait état d'au moins 4 morts et une dizaine de disparus.

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Les habitants du nord de l'Italie et des Alpes-maritimes en France sont encore sous le choc après les intempéries de vendredi. Le bilan fait état d'au moins 4 morts et une dizaine de disparus.

Dans le nord ouest de l'Italie comme dans le sud-est de la France, les mêmes scènes de désolation après les pluies torrentielles de vendredi.

Partout, on s'active pour évacuer la boue qui s'est infiltré dans les rues et les maisons.

Le bilan de ces intempéries fait état d'au moins 4 morts de part et d'autres de la frontière. Un décompte provisoire, au moins 8 personnes sont portées disparues, emportées par les flots. Des corps ont été découvert sur les côtes italiennes, mais leur identité n'est pas établie.

Les dégâts matériels se chiffrent en millions d'euros.

Elisa Naso tient un salon de coiffure dans la ville de Garessio, dans le Piémont. "Cela fait quatre fois que je le rénove à cause des inondations, dit-elle_. Ce comptoir, je l'ai acheté il y a deux ans. 7000 euros. Et maintenant je dois le jeter. J'ai tout perdu !_"

Côté français, près de 1000 pompiers étaient encore mobilisés ce dimanche pour porter assistance à des habitants encore sous le choc.

« C'était oppressant, raconte Mélanie, habitante de St-Martin-Vésubie. Je pensais que j'allais mourir et je me suis dit : "ben c'est fini, quoi. Si l'hôtel ne tient pas debout, on est foutus, quoi !" »

Un peu plus loin, une autre habitante, Sandra, se désole : « Je suis parti avec ça : une chemise de nuit, et voilà. Voilà ce qu'il me reste. Ce que j'ai sur moi n'est pas à moi. Je n'ai plus de voiture. On n'a plus rien, comme la moitié du village. »

Solidarité

Durant tout le week-end, des chaînes de solidarité se sont tissées pour venir en aide aux sinistrés.

Ce lundi, des militaires du génie sont attendus dans la région pour déblayer les routes et ainsi rétablir un accès aux zones encore coupées du monde.

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