La trêve négociée à Washington entre Arméniens et Azerbaïdjanais n'a pas été respectée ce lundi. Chaque camp accuse l'autre de la poursuite des hostilités.
Nouvel échec d'une trêve ce lundi dans le Haut-Karabakh. Arménie et Azerbaïdjan ont chacun dénoncé une "violation grossière" du cessez-le-feu par la partie adverse.
La troisième tentative de cessez-le-feu au Haut-Karabakh a échoué. Ce lundi matin, quelques minutes seulement après l'entrée en vigueur de la trêve négociée à Washington, Arméniens et Azerbaïdjanais se sont mutuellement rejetés la faute de la poursuite des combats.
Les affrontements durent depuis maintenant un mois dans cette région du Caucase sud peuplée majoritairement d'Arméniens. Plus de la moitié des habitants, femmes et enfants ont fui les combats vers l'Arménie. Le bilan des victimes se compte en milliers de morts, 5 000 environ selon un chiffre avancé par la Russie.
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a reçu dimanche à Erevan une délégation de parlementaires français et s'est dit prêt au compromis. Mais il a aussi assuré que le peuple arménien n'était "pas prêt à capituler malgré les pertes". Et il y a quelques jours, il appelait les volontaires à rejoindre le front.
En outre, l'Arménie continue de dénoncer vivement l'implication de la Turquie aux côtés des forces azerbaïdjanaises.