En France, un hommage a été rendu dans toutes les écoles, à Samuel Paty, cet enseignant assassiné juste avant les vacances de la Toussaint par un terroriste islamiste.
En France, la rentrée scolaire était empreinte de gravité. Un hommage était rendu dans toutes les écoles à Samuel Paty, ce professeur assassiné juste avant les vacances de la Toussaint à la sortie de son collège.
Et c'est justement là où il enseignait, à Conflans Ste-Honorine, que se sont rendus le Premier ministre et le ministre de l'Education.
Cet hommage a été marqué par une minute de silence observée dans les classes et d'un temps d'échange avec les élèves.
De la primaire au lycée, les enseignants ont dû trouver les mots pour évoquer la liberté d'expression, la laïcité, le rôle de l'école.
Patrouilles de police et port du masque
A l'extérieur des établissements, des patrouilles de police ou de gendarmerie. L'assassinat de Samuel Paty, puis l'attaque dans une église à Nice ont conduit les autorités à porter le plan Vigipirate au niveau "Urgence attentat".
Et pour rajouter au caractère particulier de cette rentrée, il y a le nouveau protocole sanitaire pour limiter la propagation de l'épidémie de coronavirus.
Parmi les mesures imposées, il y a le port du masque désormais obligatoire pour tous les enfants dès six ans.
« Alors que les enseignants accueillent aujourd'hui leurs élèves en classe, leur tâche est particulièrement difficile, résume Anelise Borges, correspondante d'Euronews à Paris. Non seulement ils sont chargés de transmettre les valeurs de la République, des valeurs qui sont désormais au centre d'un débat international sur la liberté d'expression face au respect mutuel et à la tolérance. Mais en plus de ça, ces enseignants sont aussi désormais en première ligne d'un autre combat qui fait rage en France : le combat contre l'épidémie de Covid-19. »