Le Premier ministre éthiopien assure avoir pris le contrôle de Mekele, la capitale de la région dissidente du Tigré. Les combats qui s'ye déroulent ont entraîné l'exode de milliers de personnes.
Le Premier ministre éthiopien assure avoir pris le contrôle de Mekele, la capitale de la région dissidente du Tigré. Les combats qui s'y déroulent ont entraîné l'exode de milliers de personnes.
En Ethiopie, le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé ce samedi soir que l'armée fédérale avait pris le contrôle de Mekele, la capitale du Tigré. Cette région dissidente, située dans le nord de l'Ethiopie, est le théâtre d'une opération militaire engagée il y a trois semaines.
Les autorités locales sont issues du Front de libération du peuple du Tigré, le TPLF, que combat le gouvernement.
Le chef de l'armée éthiopienne, le général Berhanu Jula assure que ses troupes sont en train de "chasser" les membres du TPLF.
Pour l'heure, les responsables tigréens n'ont pas réagi à ces déclarations.
Des morts et des réfugiés
Concernant le bilan de cette offensive militaire, il est très difficile d'avoir des informations indépendantes. Le Tigré est quasiment coupé du monde depuis le début du conflit.
Mais d'après l'ONG International Crisis Group, les combats auraient déjà fait plusieurs milliers de morts.
Ce qui est sûr, c'est que des milliers de personnes ont fui cette région en proie à la violence. Et ils sont nombreux à avoir trouvé refuge au Soudan voisin.
Le Haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s'est rendu ce samedi dans un camp géré par l'ONU au Soudan, non loin de la frontière.
Il a appelé la communauté internationale à aider financièrement le Soudan pour faire face à l'arrivée massive de réfugiés en provenance de la région du Tigré.