Comparaissant pour corruption et trafic d'influence, l'ancien président français est le premier de la Vème République à se présenter devant un tribunal pour de tels griefs.
Nicolas Sarkozy, à la reprise de son procès dans l'affaire des écoutes, dénonce des "infamies", avec lesquelles on le "poursuit depuis six ans". Comparaissant pour corruption et trafic d'influence, l'ancien président est le premier de la Cinquième république à se présenter devant un tribunal pour de tels griefs.
A ses côtés, Thierry herzog, son ancien avocat, avec lequel il est soupçonné d'avoir tenté de corrompre un haut magistrat, Gilbert Azibert, présent lui aussi ce lundi devant la cour, alors qu'il était absent lors de la première audience jeudi dernier.
L'avocate de Nicolas Sarkozy, Me Jacqueline Laffont, a commencé à plaider la "nullité de la procédure toute entière", en raison selon elle de "nombreuses dérives" et de "violations répétées, graves" des droits de la défense dans ce dossier.