L'objectif était précédemment de réduire les émissions de 40 %. L'Europe vise la neutralité carbone en 2050.
Pour les 27, l'annonce valait bien quelques roulements de tambour : les États ont accepté la proposition de la Commission européenne : réduire collectivement les émissions de gaz à effet de serre, non plus de 40 %, mais de 55 % au moins à l'horizon 2030, le niveau de référence étant celui de 1990. Un objectif plus ambitieux dont s'est félicité Ursula von der Leyen.
« Cela nous place sur la bonne voie pour atteindre la neutralité climatique en 2050 », a twitté la présidente de la Commission.
« L'Europe est le chef de file de la lutte contre le changement climatique », a pour sa part rappelé le président du Conseil européen, Charles Michel.
Greenpeace est moins enthousiaste. L'ONG regrette notamment qu'une partie de l'objectif repose sur l'absorption du carbone par les forêts et que le gaz soit considéré comme une « technologie de transition ».
L'annonce intervient à une période symbolique, la veille du cinquième anniversaire de l'accord de Paris et de son engagement à limiter le réchauffement mondial à 1,5 degrés. Or au sein même de l'Europe, si l'objectif collectif est validé, sa répartition entre pays et ses modalités sont loin d'être réglés.