Migrants : le risque Covid peut-il ouvrir le droit à la protection humanitaire ?

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Par Julien Pavy
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C'est une décision de justice qui pourrait faire date. La Cour de Milan a statué que le risque Covid, dans le pays d'origine d'un migrant, pouvait être une raison valable pour accorder une protection humanitaire.

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C'est une décision de justice qui pourrait faire date. La Cour de Milan a statué que le risque Covid, dans le pays d'origine d'un migrant, pouvait être une raison valable pour accorder une protection humanitaire.

Chaque situation doit être évaluée au cas par cas. Mais une pandémie associée à de faibles ressources médicales, à la pauvreté et à des troubles politiques et sociaux, sont autant d'arguments pouvant amener la justice à considérer le rapatriement d'un migrant comme un risque.

Les flux migratoires qui se sont par ailleurs nettement intensifiés en 2020 à travers la Méditerranée. Les autorités italiennes ont enregistré 34 000 arrivées, soit quasiment autant que le total cumulé des deux années précédentes. C'est un peu moins qu'en Espagne (39 000), première voie d'entrée en Europe pour les migrants. De son côté, la Grèce a recensé plus de 15 000 arrivées cette année.

Malgré les mauvaises conditions météorologiques, les débarquements sur le sol européen se poursuivent. Une centaine de migrants se sont échoués sur une plage de Lampedusa, où ils ont aussitôt été pris en charge et soumis à des tests Covid. Les centres d'accueil de l'île sont débordés. Ils hébergent essentiellement des Égyptiens, Syriens, Tunisiens, Irakiens, Turques, ou Afghans.

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