L'Union européenne appelle à la libération immédiate des 53 militants pro-démocratie arrêtés à Hong Kong. Bruxelles étudie de nouvelles sanctions contre les autorités hongkongaises.
L'Union européenne dénonce l'arrestation des 53 militants pro-démocratie à Hong Kong. Ces interpellations ont eu lieu ce mercredi, et découlent de la récente loi sur la sécurité nationale adoptée à Hong-Kong sous la pression de la Chine.
"Atteinte grave aux droits et aux libertés"
Même tonalité à Londres. Le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab fustige une "atteinte grave aux droits et aux libertés". Selon lui, la loi sur la sécurité nationale est "utilisée pour écraser la dissidence et les opinions politiques adverses".
Pour le camp pro-démocratie, ce coup de filet est une réponse du régime aux primaires de l'opposition organisée l'été dernier. Un scrutin qui reflétaient la vigueur du mouvement de contestation populaire des mois précédents.
L'accord avec Pékin
L'Union européenne étudie la possibilité de nouvelles sanctions contre les autorités de Hong Kong.
Pour autant, Bruxelles va-t-elle risquer de brusquer le géant chinois ? Pas sûr : elle vient de signer avec Pékin un vaste accord pour la protection des investissements.
Un texte critiqué par certains défenseurs de droits de l'Homme.