Deux semaines après le putsch en Birmanie, la junte au pouvoir accentue la répression des manifestants pro-démocratie. Mais cela n'a pas empêché la tenue de nouveaux rassemblements notamment à Rangoun.
Deux semaines après le putsch en Birmanie, la junte au pouvoir accentue la répression des manifestants pro-démocratie.
Blindés et soldats encore plus visibles, afin de dissuader les manifestants de descendre dans les rues.
Certes, d'après plusieurs journalistes sur place, il y avait ce lundi moins de monde que les jours précédents.
La nuit précédente, les connexions internet ont été très perturbées, avant d'être rétablies ce lundi matin.
Un des rassemblements du jour était organisé devant l'ambassade de Chine à Rangoun. Les manifestants reprochent à Pékin un silence complice. Et c'est vrai que la Chine s'est, jusque-là, refusée à condamner la prise du pouvoir par l'armée.
Les généraux "tenus pour responsables"
En revanche, l'ONU a exprimé sa préoccupation face à la situation.
Les chefs de la junte seront "tenus pour responsables" des violences, a ainsi indiqué Tom Andrews, rapporteur spécial des Nations unies pour la Birmanie.
Le putsch du 1er février a renversé le gouvernement civil.
Aung San Suu Kyi, figure politique birmane, est depuis, sous les verrous.
Elle est officiellement inculpée pour avoir importé illégalement des talkie-walkies. Elle devait être jugée ce lundi. Mais l'audience a été reportée à mercredi.