Le pape François a rencontré le grand ayatollah chhite Ali Sistani, une première historique.
C'était la grande étape spirituelle du voyage papal en Irak : le pèlerinage dans la ville antique de Ur où, selon la tradition, le prophète Abraham est né.
Le pape François y a participé à une prière œcuménique aux côté de dignitaires chiites, sunnites, yazidis ou encore sabéens. Il a appelé à l'unité dans l'ensemble du Moyen-Orient et a plaidé pour la « liberté de conscience » et la « liberté religieuse ».
« Nous servons Dieu pour échapper à l'esclavage du moi car Dieu nous demande d'aimer, a exhorté le souverain pontife. Voilà la réelle religiosité : adorer, adorer Dieu et aimer son prochain. »
Un peu plus tôt, le chef de l'Église catholique avait rencontré à huis-clos le grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité religieuse pour la majorité des musulmans chiites d'Irak et du monde. Une première historique. À l'issue de ce tête-à-tête d'une cinquantaine de minutes dans la ville sainte chiite de Najaf, un communiqué a été publié. Le grand ayatollah y assure être attentif à ce que les chrétiens d'Irak vivent en paix et en sécurité. Ils ne sont plus que 300 à 400 000, quatre fois moins qu'il y a 20 ans.