Le transport maritime mondial est affecté, les bateaux craignent de devoir passer par le cap de Bonne-Espérance.
Personne ne sait combien de temps il faudra pour dégager l'Ever Given du Canal de Suez, le délai pourrait se compter en semaines et les géants de l'import-export retiennent leur souffle.
Sans le Canal de Suez, les navires pourraient être forcés de passer par le cap de Bonne-Espérance, soit un détour de 6 000 kilomètres.
D'ordinaire, plus de 8 milliards d'euros transitent quotidiennement par le chenal entre l'Europe et l'Asie, soit environ 10 % du commerce mondial, autant du gaz liquéfié, quasiment 2 millions de barils de brut par jour et en somme tout le transport maritime qui dépend du Canal de Suez.
Rose George, auteur de "90 Percent of Everything" : "C'est un élément incontournable de notre vie : sans le transport maritime, cette webcam ne serait pas arrivée jusqu'à moi, pareil pour cet ordinateur, et à peu près tout ce qui se trouve sur mon bureau. Le transport maritime nous apporte encore 90 % de tout, et je pense qu'au Royaume-Uni, c'est 95 % de tout - on en est complètement dépendants".
Des dizaines de navires attendent aux deux extrémités du canal.
Des transporteurs indiquent à leurs clients réfléchir à de possibles déroutements et Moscou, de son côté, vante le potentiel de la Route maritime du Nord que le changement climatique rend de plus en plus praticable.