Pour résister au Coup d'Etat du 1er février, des jeunes contestataires birmans ont lancé un journal clandestin, appelé "Molotov". Leur objectif : gagner la bataille de l'information.
Pour résister au Coup d'Etat du 1er février, des jeunes contestataires birmans ont lancé un journal clandestin, appelé "Molotov". Leur objectif : gagner la bataille de l'information.
Une jeune femme distribue un journal clandestin sur un marché de Rangoon. Nous sommes en Birmanie. Et cette publication, intitulée "Molotov", se veut un média de résistance face au coup d'Etat perpétré par la junte.
C'est l'oeuvre de quelques jeunes, bien décidée à contrer la propagande des militaires.
Ils diffusent leur journal sur les réseaux sociaux, demandant aux gens d'en imprimer des copies pour les distribuer dans un format papier.
Les militaires ont pris le pouvoir début février, et ils répriment dans le sang toute contestation.
En un peu plus de 2 mois, la répression a déjà fait près de 700 morts parmi les civils.
3000 personnes ont été arrêtées, selon une ONG de défense des droits de l'homme.
Tous les appels à la retenue lancés par les Nations Unies sont restés lettre morte.