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Au Tchad, le fils Déby prend les pleins pouvoirs, l'opposition dénonce un "coup d'État"

Mahamat Idriss Déby, Idriss Déby's son
Mahamat Idriss Déby, Idriss Déby's son Tous droits réservés  AFP
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Par Romain Mazenod
Publié le Mis à jour
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Il succède à son père, tué mardi dans des circonstances encore troubles. Le Conseil militaire de transition affiche l'objectif d'élections "libres et démocratiques" d'ici un an et demi.

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Des généraux assurent la transition militaire au Tchad. Ils ont été nommés par le fils du président Idriss Déby, tué mardi. Mahamat Idriss Déby, 37 ans, concentre désormais tous les pouvoirs. Objectif affiché : accoucher de nouvelles institutions au terme d'élections promises comme "libres et démocratiques" dans un an et demi.

"Les forces de défense et de sécurité ne cherchent pas à s'accaparer le pouvoir, a assuré le vice-président du Conseil militaire de transition Djimadoum Tiraina. Nous souhaitons rassurer sur le fait que les membres du Conseil militaire de transition remettront le pouvoir entre les mains d'un gouvernement civil."

La France perd un allié de poids dans la lutte contre le djihadisme au Sahel. Le Tchad était jusque là un pôle de solidité dans une région particulièrement instable. Emmanuel Macron assistera aux obsèques d'Idriss Déby vendredi à N'Djamena.

"Ce qui nous semble essentiel désormais c'est qu'un processus de transition démocratique puisse se mettre en place et que la stabilité du Tchad puisse être préservée et pour le reste, vous comprendrez que nous avons besoin d'un tout petit peu de temps" a déclaré la ministre française des armées Florence Parly.

C'est un vrai saut dans l'inconnu pour les 16 millions de Tchadiens qui vivaient sous la férule d'Idriss Déby depuis plus de trente ans. Les circonstances de sa mort restent troubles. L'armée assure qu'il est mort au combat. Mais pour de nombreux opposants, ce n'est rien d'autre qu'un coup d'État. Les rebelles qui mènent une offensive depuis la Libye ont promis de marcher sur N'Djamena, la capitale.

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