Le constructeur français Renault a été mis en examen ce mardi pour "tromperie", accusé d'avoir installé un logiciel sur d'anciens véhicules diesel afin de tromper les contrôles antipollution.
Renault est rattrapé par l'affaire dite du "Dieselgate", le scandale des moteurs diesel truqués.
Le constructeur français a été mis en examen ce mardi pour "tromperie", accusé d'avoir installé un logiciel sur d'anciens véhicules diesel afin de tromper les contrôles antipollution.
Le groupe Renault a immédiatement contesté ces allégations. Les soupçons avaient débuté fin 2016 quand le service de répression des fraudes avait évoqué dans un rapport des écarts d'émission particulièrement importants entre les performances de certains modèles Renault au moment de leur homologation en laboratoire et lors de leur utilisation en conditions réelles.
Renault n'est pas le seul constructeur a faire l'objet d'une enquête en France. Des informations judiciaires visent également PSA et Fiat-Chrysler, réunis aujourd'hui dans le groupe Stellantis.
L'affaire du Dieselgate avait éclaté en 2015 quand le constructeur allemand Volkswagen avait reconnu avoir équipé 11 millions de ses véhicules diesel d'un logiciel capable de dissimuler des émissions dépassant parfois jusqu'à 40 fois les normes autorisées. Le scandale, qui a donné lieu à de nombreuses poursuites judiciaires, a déjà couté 30 milliards d'euros à Volkswagen.