Boxe : la fin des scandales de corruption ?

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Tous droits réservés Alexander Zemlianichenko/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par Andrew RobiniOlivier Péguy
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La fédération internationale de boxe (AIBA) est bien décidée à tourner le dos aux scandales qui ternissent son image depuis des années. En témoignent les engagements pris par son président, le Russe Umar Kremlev.

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La fédération internationale de boxe (AIBA) est bien décidée à tourner le dos aux scandales qui ternissent son image depuis des années. En témoignent les engagements pris par son président, le Russe Umar Kremlev.

La fédération internationale de boxe (AIBA, Association internationale de boxe amateur) traîne derrière elle, une image ternie par des scandales de gouvernance (plusieurs millions d'euros de dettes) et même d'éthique, avec des soupçons de matchs truqués.

Au point que cette fédération a été exclue du Comité international olympique (CIO) il y a 2 ans.

En décembre dernier, un nouveau président, le Russe Umar Kremlev, a été élu à la tête de la fédération internationale de boxe. Et il est bien décidé à faire le ménage. Il l'a rappelé ce lundi lors d'une conférence de presse à Lausanne en Suisse.

« Ce qui est important pour nous, a-t-il dit à Euronews, c'est de tourner la page de tous les problèmes auxquels la fédération a été confrontée. Nous devons établir la liste de tous ceux qui ont été corrompus et faire en sorte qu'ils soient exclus du monde la boxe à l'avenir. »

Lors de cette conférence de presse, Umar Kremlev a également indiqué qu'il souhaitait que sa fédération soit réintégrée dans la famille olympique, après les Jeux de Tokyo cet été.

Il a aussi confirmé que Richard McLaren, l'avocat canadien qui a enquêté sur le dopage en Russie, allait désormais mener des investigations sur la mauvaise gestion passée au sein de la Fédération de boxe.

Enfin, pour tenter d'en finir avec les scandales d'arbitrages douteux, la fédération a sollicité les conseils d'anciens boxeurs, dont le multiple champion du monde Roy Jones Jr., qui s'était vu privé d'un titre olympique à Séoul en 1988.

« Ce qui m'est arrivé aux Jeux de Séoul en 1988, il ne faut plus que cela se reproduise, a commenté Roy Jones Jr. L'appât du gain est source d'injustice. J'en ai été victime. Aussi quand j'ai vu la possibilité de remédier à cela dans mon sport, j'ai saisi l'occasion. »

Le processus de reconstruction de la fédération internationale de Boxe est en cours, souligne notre envoyé spécial à Lausanne.

Transparence, intégrité et arbitrage équitable sont les principaux objectifs que la fédération s'est fixée, afin de tourner le dos au passé et se tourner vers l'avenir.

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