"La famine, comme une arme de guerre" dans le conflit au Tigré, selon l'UE

Photo prise sur la route près de Dansa, au sud-ouest de Mekele (Tigré, Ethiopie), le 20/06/2021
Photo prise sur la route près de Dansa, au sud-ouest de Mekele (Tigré, Ethiopie), le 20/06/2021 Tous droits réservés YASUYOSHI CHIBA/AFP or licensors
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Par Olivier Peguy avec AFP, AP
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L'Union européenne s'inquiète de la situation humanitaire au Tigré, province du nord de l'Ethiopie. Une région déchirée par la guerre entre des rebelles et l'armée régulière éthiopienne.

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L'Union européenne s'inquiète de la situation humanitaire au Tigré, province du nord de l'Ethiopie. Une région déchirée par la guerre entre des rebelles et l'armée gouvernementale.

L'Union européenne se dit inquiète de la situation au Tigré, province du nord de l'Ethiopie. Une région déchirée par la guerre entre des rebelles et l'armée régulière éthiopienne.

Le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic, s'est exprimé ce mardi devant les euro-députés à Strasbourg. 

Il a reproché aux autorités éthiopiennes d'avoir intentionnellement coupé du monde cette région du Tigré.

« Il y a un embargo sur les vols vers le Tigré, a-t-il dit. L'internet et les télécommunications ont été coupés. Les équipements de télécommunication indispensables aux opérateurs humanitaires ont été confisqués. Les humanitaires sont empêchés d'entrer dans le Tigré et de fournir l'aide dont les populations ont tant besoin. Ce n'est pas un cessez-le-feu, c'est un siège, et la famine est utilisée comme une arme de guerre. »

Combats pour le contrôle de Mekele

Le gouvernement éthiopien a lancé en novembre dernier, une offensive militaire au Tigré, afin de renverser les autorités régionales dissidentes. L'armée a pris le contrôle de Mekele, la capitale régionale.

Mais les rebelles disposent de leurs propres soldats, les "Forces de défense tigréennes", qui ont repoussé les troupes gouvernementales.

Le gouvernement a proclamé un cessez-le-feu unilatéral, sans pour autant admettre une défaite militaire.

Sur place, ce sont les civils qui ont le plus pâti des combats. 

D'après l'ONU, près de 2 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays, et plus de 5 millions ont besoin d’aide humanitaire.

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