Shusha : Reconstruire après la guerre du Haut-Karabakh

Shusha : Reconstruire après la guerre du Haut-Karabakh
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Par Laura Berlioz
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Le Haut-Karabakh porte toujours les stigmates de la guerre. Dans certaines villes, l'heure est à la reconstruction. Exemple à Shusha, Euronews est la première équipe de télévision à y avoir eu un accès illimité.

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Shusha, une petite ville de cinq kilomètres carrés à peine à 1600 mètres d'altitude. Elle est considérée comme le joyau de la couronne du Haut-Karabakh. C'est une terre sacrée pour deux peuples. Connu sous le nom de Shusha pour les Azéris et Shushi pour les Arméniens. Elle fut surtout un champ de bataille clé dans le conflit de longue date du Haut-Karabakh. La région était sous contrôle arménienjusqu'à la brève et sanglante guerre de l'année dernière. Lors d'une allocution télévisée, le président azerbaïdjanais annonce le 8 novembre 2020 avoir repris la ville.

De nombreux sites à réhabiliter

La cathédrale porte encore les stigmates de la guerre. Elle fut bombardée puis restaurée à plusieurs reprises depuis sa construction. L'évaluation des dommages causés par la dernière guerre est en cours. La reconstruction post-conflit s'étend à d'autres endroits de la ville et lui donne un second souffle. 

"Nous avons commencé à travailler sur ce site en mai et prévoyons de terminer en septembre. Nous avons eu de nombreuses difficultés. Lorsque nous sommes arrivés ici pour la première fois. Il n'y avait pas d'infrastructure, pas d'eau ou d'électricité. Cependant, ces problèmes ont été résolus, car l'infrastructure s'améliore et nous progressons.", détaille Elchin Bashiri, qui pilote construction d'un hôtel. 

Pendant les combats, la population arménienne a fui, laissant derrière elle ses maisons dans ce qu'elle appelle une tragédie nationale. Aujourd’hui,  certaines familles retournent dans ces propriétés qu'elles ont été forcées d'abandonner il y a des décennies.

"La ville porte encore les cicatrices de la récente guerre. Espérons que les Azerbaïdjanais et les Arméniens apprendront à coexister pacifiquement dans cette région étonnante.", conclut notre reporter

Emin Ibrahimov, Euronews, Shusha

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