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Les droits des Afghanes, la ligne rouge de l'ONU

Les droits des Afghanes, la ligne rouge de l'ONU
Tous droits réservés  Salvatore Di Nolfi/AP
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Par euronews
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Le conseil des droits de l'homme de l'ONU met en garde les talibans, le respect des droits des femmes afghanes est une ligne rouge à ne pas franchir.

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Les droits des femmes afghanes sont une "ligne rouge" que les talibans ne doivent pas franchir. C'est l'avertissement lancé par l'ONU après l'adoption d'une résolution de son Conseil des droits de l'homme. 

Une résolution qui prévoit la "nécessité d'enquêter rapidement et de manière transparente" sur toutes les allégations de violations des droits de l'homme et d'amener les responsables à rendre compte de leurs actes", mais (car il y a un mais au grand dam des ONG et de certains pays) qui ne prévoit pas de mécanisme d'investigation. 

La résolution se contente de demander à la Haute-Commissaire Michelle Bachelet de présenter un rapport écrit au premier trimestre 2022.

Mardi, celle-ci faisait déjà état de plusieurs violations à Genève :

"Il s'agit notamment d'exécutions sommaires de civils et de membres hors combat des forces de sécurité nationales afghanes, de restrictions des droits des femmes, y compris leur droit de se déplacer librement et le droit des filles de fréquenter les écoles, du recrutement d'enfants soldats, et de la répression des manifestations pacifiques et de l'expression de la dissidence."

La secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard, a appelé la communauté internationale à ne pas renoncer à sa "responsabilité envers le peuple afghan" : 

"Tant que les talibans sont un groupe terroriste, nous avons un moyen de pression, parce qu'ils ne peuvent pas accéder à leurs biens, sauf de manière irrégulière, ils ne peuvent pas accéder à l'aide financière, ils ne peuvent pas accéder aux prêts de la Banque mondiale, etc. Nous avons donc un moyen de pression".

Depuis leur prise du pouvoir le 15 août, les talibans tentent de convaincre la population qu'ils ont changé et que leur régime sera moins brutal que le précédent, entre 1996 et 2001. Ils avaient alors imposé une version ultra-rigoriste de la loi islamique. Les femmes ne pouvaient ni travailler ni étudier, et voleurs et meurtriers encouraient de terribles châtiments.

Sources additionnelles • AP, AFP

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