Dissensions chez les talibans, la crise afghane au coeur d'un sommet au Tadjikistan

Dissensions chez les talibans, la crise afghane au coeur d'un sommet au Tadjikistan
Tous droits réservés Bernat Armangue/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
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Par Euronews avec AP
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Près de dix jours après l'annonce d'un gouvernement taliban, des informations font état de frictions en coulisses entre d'un côté, les partisans de la ligne dure et traditionaliste, de l'autre, les défenseurs du changement.

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La situation demeure tendue à Kaboul. Près de dix jours après l'annonce d'un gouvernement taliban, des informations font état de frictions en coulisses.

Deux camps talibans s'opposent

Deux camps s'opposent : d'un côté, les partisans de la ligne dure, traditionaliste, celle qui dirigeait déjà l'Afghanistan dans les années 1990 ; de l'autre, les défenseurs du changement, favorables à un gouvernement inclusif.

Cette voix est notamment portée par le vice-premier ministre taliban, Abdul Ghani Baradar, que des rumeurs ont annoncé mort ces derniers jours, tué lors d'une violente confrontation au palais présidentiel.

L'intéressé, dans une déclaration télévisée, a tardivement démenti cette information, expliquant avoir été "en voyage" depuis Kaboul, et assurant les Afghans qu'il n'y avait "aucune raison de s'inquiéter."

Sommet régional au Tadjikistan

Au delà des bouleversements politiques, les Afghans s'inquiètent de la crise économique et financière qui frappe leur pays.

De l'autre côté de la frontière, au Tadjikistan, la crise afghane est au cœur de discussions entre les différents acteurs régionaux, réunis autour des représentants chinois et russes, qui entendent jouer un rôle-clé en Afghanistan.

"Les talibans ont proclamé leur attachement à la poursuite de la lutte contre le terrorisme et contre le trafic de drogue, se félicite le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Ils ont également assuré les pays voisins qu'ils feraient tout leur possible afin qu'aucune menace ne se propage à partir du territoire afghan. Nous saluons cette approche tout en surveillant sa mise en pratique."

Quant aux représentants du nouveau gouvernement taliban, ils n'ont pas été invités à ce sommet au Tadjikistan.

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