Covid-19 : en Autriche, l'étau se resserre autour des non-vaccinés

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Tous droits réservés Lisa Leutner/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved
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Par Huseyin Koyuncu avec AFP
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Alors que le variant Omicron déferle sur l'Europe, la pression s'accentue sur les personnes non vaccinées vivant en Autriche. "Omicron reste un virus dangereux même s'il provoque des symptômes moins sévères", a mis en garde le patron de l'OMS mercredi.

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Le variant Omicron, qui se propage à un rythme que le monde n'a pas connu depuis le début de la pandémie de Covid-19, "reste un virus dangereux" même s'il provoque des symptômes moins sévères, a mis en garde le patron de l'OMS mercredi.

"Bien qu'Omicron provoque des symptômes moins sévères que Delta, il reste un virus dangereux, en particulier pour ceux qui ne sont pas vaccinés", a déclaré le directeur général de l'organisation Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse.

Le variant, qui a été identifié pour la première fois en Afrique australe fin novembre 2021, a depuis pris le monde d'assaut, transformant les courbes marquant les infections quotidiennes dans de nombreux pays en murs verticaux, à des niveaux jamais vu depuis le début de la pandémie.

Mais, mets-en garde le Dr Tedros, "plus de transmission, cela veut dire plus d'hospitalisations, plus de morts, plus de gens qui ne peuvent pas travailler, y compris des enseignants et des personnels de santé, et plus de risques qu'un autre variant émerge qui sera encore plus transmissible et plus mortel qu'Omicron".

L'espoir de certains est qu'en raison de son extraordinaire taux de transmission Omicron remplace les variants plus dangereux et permette de transformer la pandémie en une maladie endémique plus facilement gérable.

Autriche : l'étau se resserre encore sur les non-vaccinés

Alors que le variant Omicron déferle sur l'Europe, la pression s'accentue sur les personnes non vaccinées vivant en Autriche.

La vaccination obligatoire ne rentrera pas en vigueur avant le mois d'avril, mais la police autrichienne multiplie les contrôles dans les lieux publics pour vérifier l'application des mesures contre la propagation du virus.

"Sur la seule journée d’hier, nous avons effectué 5 100 contrôles du statut vaccinal et 2 500 contrôles pour le port du masque. Finalement, il n’y a eu que 12 amendes et 34 dépôts de plainte. Comme vous pouvez le constater, la population suit les règles, et ça facilite grandement les contrôles", explique le porte-parole de la police, Markus Dittrich.

La Suède renforce ses mesures anti-Covid

Confrontée à un rebond des cas, la Suède a instauré de nouvelles mesures anti-Covid, avec notamment un nombre limité de personnes pour les rassemblements publics et privés, a annoncé le gouvernement lundi.

À compter de mercredi, les bars et les restaurants devront fermer à 23h et les rassemblements publics en intérieur seront limités à 500 personnes, avec pass vaccinal obligatoire pour tout rassemblement de plus de 50 personnes.

Le recours au télétravail est toutefois très critiqué par les restaurateurs qui se sentent lésés.

"Le message est clair. Ils nous disent de rester chez nous et de ne pas sortir. C’est très difficile pour nous d’encaisser ça. Habituellement à l’heure de déjeuner, nous avons beaucoup de clients. Alors que aujourd’hui il n'y a plus personne. C'est une nouvelle période difficile qui commence pour nous." explique Fredrik Andersson, restaurateur.

France : près de 24 000 patients à l'hôpital

En France, la pression due à la cinquième vague de Covid-19 s'accentue encore sur l'hôpital, qui compte près de 24 000 patients atteints par cette maladie, dont près de 4 000 en soins critiques, selon les chiffres publiés mercredi soir par Santé publique France.

Le nombre de nouveaux cas confirmés s'élève à 361 719, soit quelques milliers de moins que la veille
(368 149), mais 40 000 de plus que sept jours auparavant. En calculant la moyenne des contaminations quotidiennes sur les sept derniers jours, qui permet de lisser les écarts, le nombre de cas de Covid-19 atteint
287 603, contre 198 200 il y a une semaine.

Le nombre de patients continue également d'augmenter en soins critiques, qui traitent les cas les plus graves, notamment en réanimation, avec 3 985 malades, dont 381 nouvelles admissions.

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