Lors d'une visite de trois jours en Norvège, la première en Europe depuis leur retour au pouvoir, les talibans vont discuter de la crise humanitaire, c'est l'urgence, depuis que l'aide américaine s'est arrêtée. Mais les Européens veulent des garanties.
Les pourparlers ont commencé à Oslo, entre les talibans et des membres de la société civile afghane, au lendemain de l'arrivée des talibans. Ce sont les premiers entretiens officiels avec l'Occident sur le sol européen depuis leur prise de pouvoir en Afghanistan.
Pendant trois jours en Norvège, il sera question de droits de l'homme et d'aide humanitaire, alors que la pauvreté s'aggrave.
La situation s'est considérablement détériorée depuis la prise du pouvoir par les Talibans en août. L'aide internationale s'est arrêtée brutalement et les États-Unis ont gelé 9,5 milliards de dollars d'avoirs de la banque centrale afghane détenus à l'étranger. Le chômage a explosé et les salaires des fonctionnaires ne sont plus payés depuis des mois.
La faim menace désormais 23 millions d'Afghans, soit 55 % de la population, selon les Nations unies, qui disent avoir besoin de plus de 4 milliards de dollars de donation pour faire face à la crise humanitaire dans le pays. Le pari sera à Oslo de collaborer avec les talibans pour gérer cette crise humanitaire, tout en ne légitimant pas ce régime, les exilés afghans sont là pour le rappeler.
Pendant trois jours en Norvège, il sera question de droits de l'homme et d'aide humanitaire, alors que la pauvreté s'aggrave.
La situation s'est considérablement détériorée depuis la prise du pouvoir des Talibans en août. L'aide internationale s'est arrêtée brutalement et les États-Unis ont gelé 9,5 milliards de dollars d'avoirs de la banque centrale afghane détenus à l'étranger. Le chômage a explosé et les salaires des fonctionnaires ne sont plus payés depuis des mois.
La faim menace désormais 23 millions d'Afghans, soit 55 % de la population, selon les Nations unies, qui disent avoir besoin de plus de 4 milliards de dollars de donation pour faire face à la crise humanitaire dans le pays. Le pari sera à Oslo de collaborer avec les talibans pour gérer cette crise humanitaire, tout en ne légitimant pas ce régime, les exilés afghans sont là pour le rappeler.