Tensions Ukraine - Russie : "Nous préparons la riposte en cas d'agression" (Macron)

A g. : Emmanuel Macron à Berlin ce 25/01/2022 - A dr. : exercices militaires russes près de Moscou le 25/01/2022
A g. : Emmanuel Macron à Berlin ce 25/01/2022 - A dr. : exercices militaires russes près de Moscou le 25/01/2022 Tous droits réservés Tobias Schwarz/Pool Photo via AP, File - ussian Defense Ministry Press Service via AP
Tous droits réservés Tobias Schwarz/Pool Photo via AP, File - ussian Defense Ministry Press Service via AP
Par euronews avec AFP, AP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le président français Emmanuel Macron prévient : en cas d'agression russe contre l'Ukraine, "il y aura une riposte". Les Occidentaux essaient d'apparaître unis dans leur soutien à Kiev, qui redoute une attaque militaire russe.

PUBLICITÉ

Le président français prévient : "en cas d'agression (russe contre l'Ukraine), il y aura une riposte". Les Occidentaux essaient d'apparaître unis dans leur soutien à Kiev, qui redoute une attaque militaire russe.

Les Etats-Unis ont effectué ce mardi une nouvelle livraison d'armes en Ukraine, sous l’œil des caméras. Washington continue d'afficher son soutien à Kiev.

Et en plus des équipements militaires, il y a l'avertissement du président américain, Joe Biden qui dit être prêt à prendre des sanctions visant personnellement Vladimir Poutine, si le chef du Kremlin donne l'ordre d'attaquer l'Ukraine.

Les Occidentaux essaient d'apparaître unis face à Moscou. En témoigne la rencontre ce mardi entre le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.

Nous préparons en parallèle la réaction commune et la riposte en cas d'agression. Et comme cela a été dit, s'il devait y avoir une agression, la riposte sera là, et le coût sera très élevé.
Emmanuel Macron
président français

Lors de cette conférence de presse, le chancelier allemand a été interpellé sur le refus de son pays de livrer des armes à l'Ukraine : "Ces dernières années, le gouvernement fédéral a effectivement décidé à plusieurs reprises de ne pas fournir d'armes létales. Il y a des raisons à cela, raisons qui reposent sur les développements de ces dernières décennies. Néanmoins, il est vrai que nous avons fait beaucoup ces dernières années pour soutenir le développement économique et le renforcement de la démocratie en Ukraine. Nous l'avons fait avec les possibilités financières dont nous disposons, mais aussi dans le cadre des responsabilités internationales que nous avons."

La Russie est en train de mener des exercices militaires dans plusieurs régions, notamment près de l'Ukraine.

Et dans le même temps, Moscou accuse Washington de souffler sur les braises. Dmitry Peskov, porte-parole du Kremlin : "Les négociations américano-russes sont terminées à ce stade. Avant de comprendre quand et sous quelle forme elles devraient continuer, nous devrons recevoir la réponse écrite des États-Unis. Nous espérons que cela arrivera cette semaine. Et ce qu'on voit, en ce moment, du côté américain, de manière officieuse et officielle, cela traduit une escalade de la tension – on en a beaucoup parlé ces derniers jours, mais rien ne change. Nous observons ces manœuvres américaines avec une grande inquiétude."

Face au risque de conflit, plusieurs pays ont décidé de rapatrier les familles de diplomates en poste à Kiev.

Après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, c'est le Canada qui vient de l'annoncer.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Lettres occidentales à la Russie : des propositions pour sortir de la crise ukrainienne ?

Tensions Ukraine-Russie : les Etats-Unis placent 8500 soldats en état d'alerte

Tensions entre la Russie et l'Ukraine : pas de désescalade en vue