A l’occasion de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste le 27 janvier, Margot Friedländer, survivante des camps d’extermination, est venue rappeler son histoire devant les responsables des institutions européennes.
77 ans après la libération du camp d'Auschwitz, la communauté internationale ne veut pas oublier l'horreur de l'Holocauste. Les responsables des institutions de l'UE se sont rassemblés en session plénière extraordinaire le 27 janvier à l'occasion de la Journée mondiale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah.
Margot Friedländer est une survivante. Pour elle, il est nécessaire de rappeler ce qui lui est arrivé afin que l'histoire ne se répète pas. "C'est très, très important, il faut que tout le monde sache", insiste-t-elle.
La centenaire allemande a été arrêtée et envoyée dans un camp de concentration en République tchèque. Pour Margot Friedländer le respect de tous est le seul moyen de combattre l'antisémitisme et les discours de haine. "Il faut être humain, respecter tout le monde, respecter les humains", répète-t-elle.
Margot Friedländer a perdu sa mère et son frère, déportés dans le camp d'extermination d'Auschwitz. Devant le Parlement européen elle a déploré le détournement de la mémoire de la Shoah par certains politiciens de tout bord. Elle lance donc un appel et demande à chacun d'être vigilant et de ne pas fermer les yeux comme cela s'est déjà produit.