C'est ainsi que se décrit l'actuelle maire de Paris, en perdition dans les sondages. Elle souhaite incarner une alternative à Emmanuel Macron et à l'extrême-droite.
Le 8 janvier dernier, Anne Hidalgo, candidate socialiste à l'élection présidentielle en France, se rendait sur la tombe de François Mitterrand, le premier président socialiste de l'Histoire de la Vème République.
En perdition dans les sondages
A travers ce recueillement, traditionnel et symbolique, Anne Hidalgo espérait relancer une campagne qui peine à séduire les électeurs.
Mais à moins de 50 jours du premier tour de l'élection présidentielle, rien n'a changé pour l'actuelle maire de Paris, créditée de 1% à 3% d'intentions de vote dans les sondages. Un naufrage confirmé par sa récente cinquième place lors de Primaire populaire, cette initiative citoyenne visant à unifier la gauche avec laquelle elle a pris ses distances à l'instar de la plupart de ses rivaux, Jean-Luc Mélenchon ou Yannick Jadot.
Une alternative à Macron et à l'extrême-droite
Côté programme, Anne Hidalgo mise avant tout sur le social, l'écologie et la démocratie. Parmi ses propositions, elle entend "réparer" une école et un hôpital public en lambeaux, allier politiques sociales et écologiques ou encore sortir du nucléaire d'ici à 2050, sans remettre en cause la souveraineté nationale en matière énergétique.
Anne Hidalgo se présente comme l'alternative face au libéralisme d’Emmanuel Macron et l'extrême-droite :
"Tout d'abord, je me décris vraiment comme une candidate de gauche, social-démocrate et écologiste (...) Je pense que si on veut une alternance dans notre pays à, soit une droite libérale ou une droite conservatrice, c'est-à-dire une droite de Macron ou une droite de Pécresse, ou une extrême-droite type Zemmour ou type Le Pen, la seule alternative possible pour un gouvernement de gauche c'est de passer par cette social-démocratie que je porte."
Imiter les sociaux-démocrates allemands ou portugais
Anne Hildalgo espère faire mentir les sondages qui se sont souvent trompés ces dernières années. Elle puise aussi sa confiance chez ses voisins sociaux-démocrates européens, au pouvoir en Allemagne, au Portugal et en Espagne.