Le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies doit voter ce vendredi un projet de résolution pour condamner l'invasion russe en Ukraine.
Le Conseil des Droit de l'Homme des Nations Unies doit voter un projet de résolution pour condamner l'invasion russe et demander le retrait des militaires ce vendredi.Le représentant de la Russie auprès de l'organisation, Gennady Gatilov, y voit une hypocrisie des Occidentaux : "La paix et la prospérité en Ukraine ne vous intéressent pas. La vie des Ukrainiens ordinaires ne vous intéresse pas, a-t-il déclaré. Le régime fantoche de M. Zelensky ne vous intéresse que comme moyen de pression, car c'est un atout dans votre confrontation avec la Russie".
Pour le Président ukrainien Volodymyr Zelensky, au contraire, les sanctions internationales sont insuffisantes par rapport au drame que connait son pays depuis neuf jours : "Je vous demande maintenant de fermer l'espace aérien ukrainien aux Russes. Et si vous n'avez pas la force de le faire, alors donnez-moi des avions. Est-ce que ça n'est pas juste ?" a-t-il demandé à ses alliés lors d'une conférence de presse organisée à Kyiv jeudi.
Cibler les intérêts russes
Pour le moment, ni les Etats-Unis ni l'Europe n'ont souhaité répondre à cet appel. Les pays occidentaux ne veulent pas intervenir dans le ciel ukrainien, ce qui signifierait une confrontation armée directe avec Moscou. La Maison Blanche privilégie les sanctions contre les oligarques, ces riches hommes d'affaires russes proches du pouvoir. "L'un des principaux facteurs, c'est la proximité avec le Président Poutine, a expliqué la porte-parole de la Maison Blanche. Nous voulons les mettre sous pression, lui et son entourage."
Premiers effets des sanctions
En Russie, l'effet des premières sanctions commence à se faire sentir. La population raconte sur les réseaux sociaux que les prix de certains produits explosent... Des files se sont formées devant les magasins Ikea de Moscou, après l'annonce de la suspension des activités du géant de l'ameublement en Russie et au Bélarus. Environ 15 000 employés sont concernés par cette annonce.