Reportage avec un Français en route pour la Légion internationale ukrainienne

Pierre Kastner Kysilenko veut intégrer la légion internationale en Ukraine
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Par Valérie Gauriat
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Valérie Gauriat, envoyée spéciale d'Euronews dans l'ouest de l'Ukraine, a rencontré Pierre, français d'origine ukrainienne, qui s'est rendu non loin de Lviv pour s'engager dans la guerre.

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Notre envoyé spécial dans l'ouest de l'Ukraine, Valérie Gauriat, a pu rencontrer un Français d'origine ukrainienne parti s'engager dans la Légion internationale. Elle a pu filmer son arrivée au centre de recrutement.

Pierre Kastner Kysilenko est citoyen français, de mère ukrainienne. Installé à Berlin, il s’est rendu il y a peu à Lviv, à l’Ouest de l’Ukraine.

Ancien militaire, aujourd’hui réserviste, ce consultant veut aider le pays ou vit encore une partie de sa famille.

« On va à Yaroviv, a 70 km au sud de Lviv, qui est le centre de recrutement et de formation de la Légion étrangère, la légion étrangère ukrainienne, enfin la légion de volontaires étrangers », corrige Pierre.

La route est semée de postes de contrôle, qu’il m’est interdit de filmer, sous la loi martiale. J’interroge l’officier qui nous accompagne sur la Légion internationale crée sous l’égide du président ukrainien.

"Nous avons besoin de cette expérience pour faire face à l'ennemi"
Stepan
Militaire ukrainien

Valérie Gauriat : "Est-ce vraiment utile pour l'armée d'avoir des volontaires internationaux ?"

"C'est sûr que c'est très utile, nous avons besoin de cette expérience pour faire face à cet ennemi. Aujourd'hui, il ne suffit pas de tuer son ennemi, il faut aussi tuer ses informations, sa propagande, toutes les choses qu'il utilise dans ces conflits modernes", explique Stepan.

Arrivés à destination, les journalistes ne sont pas autorisés à filmer les locaux militaires, ni à suivre Pierre au centre de recrutement. Nous attendons son retour sur la place principale de la ville. Ses attentes ne sont pas déçues mais il doit renoncer à s’engager.

"Les volontaires suivent d'abord une formation d'un à deux mois, en fonction de leur expérience, ce qui signifie que c'est quelque chose de sérieux. Et les volontaires continuent d'arriver. Il y a une mauvaise nouvelle pour moi, car j'espérais pouvoir faire des allers-retours, peut-être passer quelques semaines ici, puis retourner en Allemagne, puis revenir. Ce n'est pas possible parce que le contrat est valable pour toute la durée de la guerre. Cela signifie donc que pour moi, personnellement, devoir trouver une autre façon d'aider, une autre façon d'être utile à l'Ukraine."

Pierre, qui doit se marier au mois de mai prochain, ne fera pas la guerre en Ukraine. Mais sera au rendez-vous de la bataille humanitaire qui se livre aux frontières de l’Ukraine.

Selon le ministère des affaires étrangères ukrainien, quelques 20000 personnes venues de plus de 50 pays se sont quand a elles portées candidates à la Légion Internationale en Ukraine.

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