Sanctions économiques, point sur le terrain, réactions internationales...Euronews vous informe sur les derniers développements de la guerre en Ukraine.
Alors que les négociations russo-ukrainiennes ont été mises en pauses jusqu'à ce mardi, les raids de l'aviation et de l'artillerie russe ont continué toute la journée sur plusieurs grandes villes d'Ukraines, dont Marioupol et Kyiv. Infrastructures militaires, industrielles mais aussi zones civiles continuent d'être bombardées.
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Live terminé
Merci de nous avoir suivis sur cette page toute la journée. Nous reprenons notre live blog demain matin. D'ici-là retrouvez d'autres sujets préparés par notre équipe sur la guerre en Ukraine :
La position de la Chine au sujet de la guerre en Ukraine est jugée très préoccupante par les Etats-Unis.
Une rencontre a eu ce lundi à Rome entre des hauts-responsables des Affaires Etrangères des deux puissances, au moment où Washington souhaiterait que Pékin, qui ne l'a pas encore fait, condamne l'invasion russe de l'Ukraine.
Selon le New York Times, qui a cité dimanche des responsables anonymes, la Russie a demandé à la Chine de lui fournir des équipements militaires pour la guerre et une aide économique pour l'aider à surmonter les sanctions internationales.
Les couloirs humanitaires semblent fonctionner : 150 000 personnes désormais évacuées
-AFP- Près de 150.000 personnes ont pu quitter des régions bombardées grâce à des couloirs humanitaires depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a affirmé ce lundi un haut responsable ukrainien. "Nous avons mis en place 26 couloirs humanitaires. Grâce à eux, des bus ont pu évacuer un très grand nombre de gens. On peut dire qu'il s'agit d'environ 150.000 personnes", a déclaré l'adjoint au chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Kyrylo Timochenko, cité par l'agence de presse Interfax-Ukraine.
Ces couloirs humanitaires ont été instaurés dans les régions de Kyiv, Soumy (à 350 km au nord-est de la capitale), Kharkiv, dans le nord-est du pays, et Zaporojie (est), selon M. Timochenko. De même, dans les régions de Donetsk et Lougansk, deux territoires séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine, des couloirs ont permis d'aider des civils à fuir les combats, a-t-il assuré.
A Marioupol, port stratégique assiégé par les troupes russes, quelque 160 voitures ont pu quitter la ville lundi via un couloir humanitaire en direction de Zaporojie, selon la municipalité de cette ville du sud-est de l'Ukraine.
La guerre n'épargne pas les habitants de Donetsk, la ville séparatiste pro-russe située dans l'est de l'Ukraine.
Selon les autorités russes, C'est un missile ukrainien Tochka-U qui se serait abattu sur une zone résidentielle de Donetsk, faisant au moins 23 morts. Une information démentie par Kiev. "Il s'agit définitivement d'un missile russe ou d'un autre type de munition", a déclaré le porte-parole de l'armée ukrainienne Leonid Matioukine lors d'un point-presse.
Les autorités locales accusent l'armée ukrainienne d'avoir utilisé des sous munitions, interdites par plus d'une centaine de pays dans le monde, mais ni par la Russie, ni l'Ukraine. Les séparatistes de Donetsk sont en guerre contre Kyiv depuis 2014. Leurs troupes participent à l'offensive actuelle.
Au 19ème jour de l'offensive russe, les combats ne cessent de s'étendre et le bilan de s'alourdir. Selon l'ONU, au moins 596 civils ont été tués et plus de 2,6 millions d'Ukrainiens ont fui le pays.
Dans la ville de Dnipro, où se réfugiaient jusqu'ici les civils arrivant de Kharkiv ou Zaporojie, les sirènes d'alerte ont retenti pendant 5 heures d'affilée ce matin, une première depuis le début de l'invasion russe. Si la ville n'a finalement pas subi de frappe, "il n'y a plus aucun endroit sûr", a témoigné à l'AFP Yilena, 38 ans, arrivée de Zaporojie début mars.
La Russie resserre aussi son étau dans le sud du pays, selon le ministère britannique de la Défense qui a tweeté que les forces navales russes avaient "établi un blocus à distance de la côte ukrainienne de la mer Noire".
La situation reste dramatique dans le port stratégique de Marioupol (sud-est), assiégé par les Russes, même si, pour la première fois depuis des jours, quelque 160 voitures ont pu quitter la ville lundi via un couloir humanitaire en direction de Zaporojie, selon la municipalité.
Des milliers d'habitants y vivent terrés dans des caves, privés d'eau, d'électricité, de chauffage. Selon la municipalité, 2.187 habitants ont péri dans la ville depuis le 24 février
Plusieurs propriétés d'oligarques russes ont été "saisies" par des activistes qui veulent en ouvrir les portes aux réfugiés ukrainiens.
Conséquences économiques de la guerre : récession profonde en Ukraine et risque de famines dans le monde
Le FMI affirme que l'économie de l'Ukraine pourrait se contracter de jusqu'à 35% si la guerre s'enlise. Le Fonds Monétaire International estime aussi que la guerre en Ukraine met en danger la sécurité alimentaire mondiale. En moins de trois semaines de conflit, les prix de l'énergie, des matières premières et agricoles ont flambé. Pour une denrée comme le blé, les effets pourraient être dramatiques, et ce dans plusieurs pays comme l'Egypte, l'Afghanistan, l'Éthiopie, la Syrie ou le Yémen qui dépendent fortement des blés ukrainien et russe. En effet plus la guerre dure, plus les exportations vont être compromises, avec un impact pour les réserves actuelles et futures.
Kyiv demande "l'expulsion immédiate" de la Russie du Conseil de l'Europe (Premier ministre ukrainien)



Plus de 2,8 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe lancée le 24 février, selon le dernier décompte publié lundi par l'ONU, qui a recensé aussi environ 2 million de déplacés à l'intérieur du pays.
Le président Zelensky s'adressera au Congrès américain ce mercredi à 13H00 GMT (Annonce de Nancy Pelosi)
Négociations "difficiles" avec Moscou
La session de pourparlers entre l'Ukraine et la Russie, qui a débuté lundi, donne lieu à des "négociations difficiles", a déclaré Volodymyr Zelensky, ajoutant qu'un point serait fait "dans la soirée". "Nous devons tenir bon et nous battre pour gagner, pour parvenir à une paix que les Ukrainiens méritent, une paix honnête avec des garanties de sécurité pour notre Etat, pour notre peuple. Et pour les mettre par écrit lors de négociations, de difficiles négociations", a déclaré le président ukrainien dans une adresse vidéo. "Une visioconférence entre les délégations (ukrainienne et russe) a déjà débuté aujourd'hui. Elle se poursuit. Tout le monde attend des nouvelles. Nous ferons un retour dans la soirée", a-t-il ajouté.
Avant Zelensky, l'un de ses négociateurs, Mykhaïlo Podoliak, qui participe aux négociations, avait indiqué que "la communication (avec Moscou) reste établie même si c'est compliqué. La raison de nos désaccords vient du fait que nous avons des systèmes politiques très différents", avait-il souligné, qualifiant celui de la Russie d'"oppression ultime de sa propre société".
Il s'agit de la quatrième séance de pourparlers entre M. Podoliak et son homologue russe, Vladimir Medinski, conseiller du Kremlin. Les trois précédentes sessions s'étaient tenues aux frontières ukraino-bélarusse et polono-bélarusse. Ce nouveau round intervient aussi après une première rencontre infructueuse entre les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne jeudi dernier en Turquie.
L'Ukraine avait affirmé plus tôt lundi qu'elle exigerait une nouvelle fois une trêve immédiate dans les combats et le retrait des forces russes, près de trois semaines après le début de l'invasion lancée par Vladimir Poutine.
Evacuation des réfugiés : 160 voitures ont pu sortir de Marioupol par un couloir humanitaire (municipalité)
L'armée russe n'exclut pas de lancer des assauts pour prendre le contrôle total des grandes villes ukrainiennes, a prévenu lundi le Kremlin, de nombreux centres urbains du pays étant encerclés par les forces russes.
"Le ministère de la Défense, pour assurer la sécurité maximale des populations civiles, n'exclut pas la possibilité de prendre le contrôle total des grandes villes qui sont déjà encerclées", a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, assurant que le président Vladimir Poutine n'avait jusqu'ici pas ordonné de mener d'assaut.
La centrale de Tchernobyl de nouveau coupée du réseau électrique
L'Ukraine a accusé l'armée russe d'avoir à nouveau coupé l'alimentation électrique du site nucléaire de Tchernobyl, situé au nord de Kiev et sous contrôle de Moscou depuis les premiers jours de l'invasion du pays.
Les autorités ukrainiennes avaient indiqué la veille avoir rétabli l'alimentation électrique de l'ancienne centrale, qui a toujours besoin d'énergie pour assurer la sécurité des assemblages combustibles stockés sur place. "Mais avant que l'alimentation ne soit pleinement rétablie, les forces d'occupation l'ont à nouveau endommagée", a indiqué lundi l'opérateur ukrainien du site, Ukrenergo, sur Facebook.
Les négociations russo-ukrainiennes en cours
La quatrième session de pourparlers entre la Russie et l'Ukraine a débuté lundi dans la matinée par visioconférence, a indiqué Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"La communication (avec Moscou) reste établie même si c'est compliqué", a écrit sur Twitter Mykhaïlo Podoliak.
"La raison de nos désaccords vient du fait que nous avons des systèmes politiques très différents", a-t-il souligné, qualifiant celui de la Russie d'"oppression ultime de sa propre société".
Il s'agit de la quatrième séance de pourparlers entre Mykhaïlo Podoliak et son homologue russe, Vladimir Medinski, conseiller du Kremlin. Les trois précédentes sessions s'étaient tenues aux frontière ukraino-bélarusse et polono-bélarusse.
Ce nouveau round intervient après une première rencontre infructueuse entre les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne jeudi dernier en Turquie.
L'Ukraine avait affirmé plus tôt lundi qu'elle exigerait une nouvelle fois une trêve immédiate dans les combats et le retrait des forces russes, près de trois semaines après le début de l'invasion.
Attaque contre l'usine Antonov à Kyiv
Une personne a été tuée à Kyiv dans des bombardements russes qui ont visé l'usine aéronautique Antonov et touché un immeuble d'habitation, a annoncé lundi la mairie de la capitale ukrainienne.
"Les occupants ont bombardé un immeuble résidentiel et l'usine Antonov (...) Selon un premier bilan, deux personnes sont mortes et sept ont été blessées", écrit la mairie de Kiev sur Telegram. Une autre frappe contre un immeuble résidentiel Kiev avait fait lundi matin un mort et 12 blessés à Kiev.
VIDÉO - Marioupol bombardée vue de drone
Au moins 16 morts dans un bombardement à Donetsk (forces séparatistes)
Les séparatistes pro-russes de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, ont affirmé lundi qu'une frappe ukrainienne avait causé la mort d'au moins 16 personnes et fait une vingtaine de blessés dans le centre de cette grande ville industrielle.
Sur son compte Telegram, la défense territoriale de Donetsk a publié des photos montrant plusieurs corps ensanglantés gisant dans une rue, au milieu de débris. Selon cette source, les défenses anti-aériennes séparatistes ont intercepté un missile ukrainien dont les "débris" ont ensuite touché les victimes.
Le point à 10h15
Un mort dans une frappe contre un immeuble d'habitation à Kyiv
Nouvelles négociations russo-ukrainiennes
Une session de négociations par visioconférence entre la Russie et l'Ukraine se tient lundi. L'Ukraine a affirmé qu'elle exigerait une trêve immédiate et le retrait des forces russes, près de trois semaines après le début de l'invasion.
Un négociateur russe a évoqué dimanche des "progrès significatifs", Kiev indiquant de son côté que Moscou avait cessé de lancer "des ultimatums" et commençait à "écouter attentivement nos propositions".
Depuis le début de l'offensive russe, trois tours de pourparlers ont eu lieu au Bélarus. Ils étaient focalisés sur la création de couloirs humanitaires pour les civils.
La France veut sanctionner de nouveaux proches de Poutine
La France va soumettre à l'Union européenne "plusieurs dizaines" de noms supplémentaires de proches de Vladimir Poutine à ajouter à la liste des personnes sanctionnées en réaction à l'invasion de l'Ukraine, a indiqué lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
Instagram inaccessible en Russie
Le réseau social Instagram, propriété du géant américain Meta, est devenu inaccessible lundi en Russie, qui l'accuse de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine.
Le rafraîchissement dans l'application était impossible lundi matin. Instagram se trouve désormais aussi sur la liste des sites en "accès restreint" publiée par le gendarme des télécommunication Roskomnadzor, y rejoignant les réseaux Facebook, Twitter et plusieurs médias critiques du pouvoir russe.
De nouveaux proches de Poutine sur la liste des personnes sanctionnées en France
La France va soumettre à l'Union européenne "plusieurs dizaines" de noms supplémentaires de proches de Vladimir Poutine à ajouter à la liste des personnes sanctionnées en réaction à l'invasion de l'Ukraine, a indiqué lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
"Nous allons transmettre plusieurs dizaines de noms de personnalités russes à la Commission européenne pour qu'elles soient placées sous sanctions", a affirmé le ministre sur la chaîne de télévision LCI, avant une série de réunions des ministres de l'Économie de l'UE et de la zone euro.
Ces personnes ou leurs proches ont été identifiées par les services de renseignement financier français comme ayant des biens en France, a-t-il ajouté.
L'Union européenne sanctionne déjà plusieurs centaines de personnalités et entités russes et biélorusses proches du régime de Moscou depuis le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine, et applique des sanctions économiques et financières qui ont provoqué un effondrement du rouble.
Demande d'aide à la Chine : Pékin dément
La Chine a dénoncé lundi une désinformation de la part des Etats-Unis après que la presse américaine a rapporté que Moscou avait demandé une aide militaire et économique chinoise en réponse aux sanctions occidentales contre sa guerre en Ukraine.
"Ces derniers temps, les Etats-Unis propagent des fausses nouvelles à l'encontre de la Chine", a déclaré devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, interrogé sur des informations du New York Times.
VIDEO - Le point sur cette 19e journée de guerre en Ukraine par la rédaction d'Euronews
Instagram inaccessible en Russie
Le réseau social Instagram, propriété du géant américain Meta, est devenu inaccessible lundi en Russie, qui l'accuse de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine.
Le rafraîchissement dans l'application était impossible lundi matin. Instagram se trouve désormais aussi sur la liste des sites en "accès restreint" publiée par le gendarme des télécommunication Roskomnadzor, y rejoignant les réseaux Facebook, Twitter et plusieurs médias critiques du pouvoir russe.
Un mort dans une frappe contre un immeuble d'habitation à Kyiv
La remplaçante pro-Kremlin du maire de Melitopol veut diffuser la télévision russe dans la région
Le tchétchène Kadyrov en Ukraine ?
Le dirigeant de la république russe de Tchétchénie Ramzan Kadyrov, un protégé du président Vladimir Poutine, a assuré lundi se trouver en Ukraine aux côtés des forces de Moscou qui mènent une offensive dans le pays.
Ramzan Kadyrov, dénoncé par les ONG internationales pour les graves violations des droits humains qui ont lieu dans sa république du Caucase, a publié sur Telegram une vidéo le montrant en tenue militaire en train d'étudier des plans autour d'une table avec des soldats dans une salle.
Il a ensuite assuré dans un message que cette vidéo avait été tournée à Gostomel, aérodrome situé près de Kiev, la capitale ukrainienne, capturé par les forces russes dans les premiers jours de leur offensive. Cette information n'a pas pu être vérifiée de manière indépendante.
Le point à 7H
Nouvelles négociations russo-ukrainiennes lundi
Une session de négociations par visioconférence entre la Russie et l'Ukraine se tiendra lundi, a confirmé un conseiller du président Zelensky. Un négociateur russe a évoqué dimanche des "progrès significatifs", Kiev indiquant de son côté que Moscou avait cessé de lancer "des ultimatums" et commençait à "écouter attentivement nos propositions".
Depuis le début de l'offensive russe, trois tours de pourparlers ont eu lieu au Bélarus. Ils étaient focalisés sur la création de couloirs humanitaires pour les civils.
Appel entre les présidents Macron et Biden
Le président Macron s'est entretenu dimanche soir avec Joe Biden. Les deux chefs d'État se sont accordés pour renforcer les sanctions déjà prises contre la Russie, apporter leur soutien à l'Ukraine et prendre de concert toutes les initiatives utiles à l'arrêt des combats.
Emmanuel Macron s'est également entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, "lui exprimant son plein soutien", selon l'Elysée, lui détaillant "l'aide supplémentaire que l'Union européenne a décidé de lui apporter lors du Sommet de Versailles".
Zelensky exhorte l'OTAN à instaurer une zone d'exclusion aérienne
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a à nouveau exhorté lundi l'Otan à instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de son pays, prévenant qu'à défaut l'organisation risquait de voir des "roquettes russes" tomber sur ses Etats membres.
Kadyrov assure se trouver en Ukraine
Le dirigeant de la république russe de Tchétchénie Ramzan Kadyrov, un protégé du président Vladimir Poutine, a assuré lundi se trouver en Ukraine aux côtés des forces de Moscou.
Ramzan Kadyrov, dénoncé par les ONG internationales pour les graves violations des droits humains qui ont lieu dans sa république du Caucase, a publié sur Telegram une vidéo le montrant en tenue militaire, en train d'étudier des plans autour d'une table avec des soldats dans une salle.
La Russie a demandé l'aide militaire de la Chine, selon le New York Times
La Russie a demandé l'aide économique et militaire de la Chine pour mener la guerre en Ukraine et contourner les sanctions occidentales, a affirmé dimanche le New York Times, au moment où Washington a mis en garde Pékin contre toute assistance à Moscou. Le journal, qui cite des responsables américains anonymes, ne précise pas la nature exacte de l'aide demandée ni si la Chine a répondu.
Plus de 2100 morts à Marioupol
Plus de 2100 habitants de Marioupol, ville portuaire assiégée dans le sud-est de l'Ukraine, ont été tués depuis le début de l'offensive russe, a affirmé dimanche la mairie de la ville.
Faute d'un accord humanitaire urgent, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a mis en garde dimanche contre "un scénario du pire" à Marioupol. "L'histoire jugera avec horreur ce qui est en train de se passer dans cette ville si aucun accord n'est trouvé le plus vite possible entre les parties", insiste le CICR.
Un journaliste américain tué, un autre blessé
Un journaliste américain a été tué et un autre blessé par balles dimanche à Irpin, dans la banlieue nord-ouest de Kiev, théâtre de violents combats depuis plusieurs jours.
Brent Renaud, photographe et réalisateur indépendant de 50 ans, est le premier journaliste étranger à être tué depuis le début de l'offensive russe. Un journaliste ukrainien était mort dans le bombardement russe de la tour de télévision de Kiev.
L'électricité rétablie à Tchernobyl
L'alimentation électrique du site nucléaire de Tchernobyl a été rétablie dimanche, selon les autorités ukrainiennes. Mercredi, l'opérateur du site avait annoncé que la centrale, à l'origine de la plus grave catastrophe nucléaire civile en 1986, avait "été complètement déconnectée du réseau électrique en raison des actions militaires" russes.