Une commission parlementaire a auditionné de très nombreux témoins, dont des membres des forces de l'ordre qui s'étaient retrouvés en première ligne face aux émeutiers le 6 janvier 2021.
C'était il y a un an et demi, le 6 janvier 2021, des centaines de partisans de Donald Trump prenaient d'assaut le Capitole à Washington après l'élection présidentielle perdue par le leader républicain.
La violence de l'assaut
Une commission parlementaire a remis les résultats de son enquête après avoir auditionné de très nombreux témoins, dont des membres des forces de l'ordre qui s'étaient retrouvés en première ligne face aux manifestants.
"Il y avait des officiers sur le sol. Ils saignaient, ils vomissaient. J'ai vu des amis avec du sang partout sur le visage. Je glissais dans le sang des gens", a déclaré Caroline Edwards, alors agent au Capitole.
La responsabilité de Donald Trump
Pour la commission parlementaire, Donald Trump a bien été "au cœur" de ce qui est qualifié comme une "tentative de coup d’État".
Son discours, avant l'assaut du Capitole a, selon l'enquête, incité ses partisans à se révolter, ces derniers, particulièrement déterminés, s'estimant s'être fait voler l'élection :
"Ceux qui ont envahi notre Capitole et affronté les forces de l'ordre pendant des heures étaient motivés par ce que le président Trump leur avait dit : que l'élection avait été volée et qu'il était le président légitime. Le président Trump a convoqué la foule, rassemblé la foule et allumé la flamme de cette attaque."
Un policier est mort lors de l'assaut du capitole ainsi que quatre manifestants, trois officiellement pour raison médicale (crise cardiaque), et une femme tuée par balle par un agent. Ces émeutes ont également fait des dizaines de blessés.
Un an et demi après, Donald Trump continue de nier tout responsabilité dans ces violences et assure même que l'assaut du Capitole était le "plus grand mouvement de l'histoire pour rendre à l'Amérique sa grandeur".