La communauté LGBT entend défendre ses libertés à Belgrade, où la Marche des fiertés paneuropéenne prévue ce samedi a été interdite par les autorités, officiellement pour des raisons de sécurité.
La communauté LGBT entend défendre ses libertés à Belgrade, où la Marche des fiertés paneuropéenne prévue ce samedi a été interdite par les autorités, officiellement pour des raisons de sécurité.
Mais les organisateurs n'ont guère l'intention d'abandonner leur combat. Ils ont proposé au gouvernement serbe un parcours plus court et remis une pétition de 30 000 signatures demandant la levée de l'interdiction de l'Europride
"Nous avons essayé de faire des compromis. Mais pour nous, l'Europride doit avoir lieu, c'est notre ligne rouge. Nous avons discuté avec les autorités des différentes options qui existent, mais aucun accord n'a pu être trouvé", souligne Goran Miletic, coordinateur de l'Europride.
"Plus de 29 000 personnes de 123 pays du monde entier ont montré leur solidarité avec la communauté LGBT ici à Belgrade, en signant la pétition que nous venons de remettre", explique Goran Miletic, le directeur exécutif de "Allout 10"
En parallèle, l’Église d'orthodoxe et l'extrême-droite font pression sur le gouvernement pour empêcher la tenue de la Marche des fiertés. Une contre-manifestation prévue ce samedi a également été interdite.
En dépit de lois visant à lutter contre les discriminations, l'homophobie demeure particulièrement prégnante en Serbie où se tenir la main en public reste tabou pour les couples de même sexe et où les violences physiques et psychologiques sont fréquentes.