La Première ministre danoise a convoqué ce mercredi des élections législatives anticipées pour le 1er novembre. La gauche sortante va affronter un bloc réunissant la droite et l'extrême droite.
La Première ministre danoise Mette Frederiksen a convoqué ce mercredi des élections législatives anticipées pour le 1er novembre, où la gauche sortante va affronter un bloc réunissant la droite et l'extrême droite. Sous pression depuis plus d’un an après le scandale des visons, la cheffe du gouvernement a cédé.
"J'ai informé aujourd'hui la reine que des élections au Parlement allaient être organisées" a dit la dirigeante sociale-démocrate lors d'une conférence de presse.
En poste depuis juin 2019, la Première ministre est confrontée en novembre 2020 à l’apparition d’un variant inquiétant du coronavirus chez les visons. Elle décide alors, sans base légale, l’abattage complet de plus de 15 millions de ces animaux à fourrure, dont le Danemark est premier exportateur mondial. Parti allié, les Radicaux de gauche réclament des élections anticipées, et menacent de renverser le gouvernement.
Bloc rouge, bloc bleu
Ce 1er novembre, la gauche sortante va donc affronter un bloc composé de partis de droite et d’extrême droite. Les derniers sondages sont très serrés: ils créditent le "bloc rouge" de plusieurs partis de gauche mené par les sociaux-démocrates de 47 à 50%. Contre 49 à 50% pour le "bloc bleu", comprenant notamment le parti libéral, le parti conservateur et trois formations de droite nationaliste.
En sièges, aucun des deux blocs n'aurait de majorité sans le soutien des députés ultramarins (Groenland et îles Féroé) du Folketing, le Parlement danois, selon ces sondages.