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France : les services d'urgence débordés sous l'effet d'une triple épidémie

L'hôpital Bel-Air de Thionville en Moselle
L'hôpital Bel-Air de Thionville en Moselle Tous droits réservés JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN/AFP or licensors
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Par Euronews avec AFP
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De nombreux services d'urgence sont saturés sous l'effet d'une triple épidémie de Covid, de grippe et de de bronchiolite ajoutée à une grève des médecins libéraux.

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Les hôpitaux de France connaissent un début d'année sous tension. De nombreux services d'urgence sont saturés sous l'effet d'une triple épidémie de Covid, de grippe et de de bronchiolite ajoutée à une grève des médecins libéraux. Conséquence, des heures d'attente interminables pour les malades, souvent contraints de s'entasser sur des brancards dans des couloirs.

Face à cette situation explosive, de nombreux infirmières et aide-soignants se mettent en arrêt maladie, comme dans cet hôpital de Thionville, en Moselle, dans l'est de la France.

"Les agents se sont mis en arrêt parce qu'ils étaient épuisés physiquement, psychologiquement. Je crois que ce n'est jamais facile de prendre une décision pareille. C'est une décision terrible quand on travaille à l'hôpital public dans un service d'urgences, mais je crois qu'ils n'ont eu que cette solution là face à leur épuisement et puis, surtout aussi, c'était un cri du cœur, un cri d'alarme au gouvernement", souligne Clarisse Mattel, secrétaire générale du syndicat MICT-CGT.

Deux infirmières de l'hôpital témoignent sous couvert d'anonymat :

"On est fatigués et on n'accepte plus la situation actuelle qui est là à Thionville mais qui est aussi représentative de toutes les urgences de France. "

"J'ai été diplômée il y a seulement 2 ans et demi et je n'aurais jamais pensé qu'à mon si jeune âge je doive me mettre en arrêt maladie pour épuisement physique et psychologique. "

Pointé depuis plusieurs années, le manque structurel de soignants en France avait atteint un point critique lors de l'épidémie de Covid-19. Le gouvernement a depuis répondu par un plan de 19 milliards d'euros destiné à renforcer le système de santé et l'attractivité du métier.  Un plan qui tarde toutefois à produire ses effets.

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