Assistance matérielle et financière, intervention de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'aide occidentale à l'Ukraine se poursuit.
Les troupes ukrainiennes se préparent à un combat rapproché avec les forces russes près de la ville de Bakhmut, mais pour gagner du terrain, elles ont désespérément besoin de chars supplémentaires. Ce week-end, le Royaume Uni a annoncé qu’il en fournirait à Kyiv mais n’a pas précisé à quel moment. De son côté, la Pologne est sur le point d'envoyer un escadron de chars Leopard 2 de fabrication allemande, mais elle a besoin de l'approbation de Berlin.
Depuis Davos et le Forum économique mondial (FEM), le président polonais a redit qu’il espérait une décision rapide de l’Allemagne.
"La pression de la scène politique et de l'opinion publique en Allemagne est de plus en plus forte. J'espère que cela aboutira et que cette décision plus que nécessaire sera bientôt prise", a exprimé le président polonais, Andrzej Duda.
Un autre type d’intervention internationale est en place en Ukraine. Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est arrivé ce lundi dans le pays afin d’installer un nouveau dispositif qui prévoit la présence permanente d’experts dans les quatre centrales nucléaires ukrainiennes en activité ainsi qu’à Tchernobyl.
"Nous allons travailler main dans la main avec nos hôtes ukrainiens pour faciliter un certain soutien technique, la livraison d'équipements, pour nous assurer que toutes ces installations [CUT] puissent continuer à fonctionner normalement et sans aucun problème", a précisé Rafael Grossi, le directeur général de l'AIEA.
L'Ukraine a également besoin d'aide pour faire tourner son économie. Ce mardi, elle a reçu une première tranche de trois milliards d'euros d'une enveloppe de 18 milliards prévue par l'Union européenne pour 2023.