En Turquie, rescapés et secouristes espèrent toujours retrouvent des survivants

Des secouristes extraient des décombres un survivant des séismes
Des secouristes extraient des décombres un survivant des séismes Tous droits réservés IHA via AP
Par Anelise Borges
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Dans la ville turque d’Antakya, une semaine après le tremblement de terre, rescapés et secouristes espèrent toujours retrouvent des survivants.

PUBLICITÉ

Antakya,ville du Sud de la Turquie, capitale de la province de Hatay, a été l'une des zones les plus durement touchées par les tremblements de terre de lundi dernier. Un cataclysme qui a bouleversé la vie de ses habitants sans électricité ni eau courante. Ceux qui ont survécu sont en grand danger. Le choléra se propage rapidement - et des répliques se produisent tous les jours.

Les rescapés gardent espoir de retrouver des proches encore en vie, comme Umut Senoglu, développeur de logiciels informatiques: "Ma soeur, Cigdem Senoglu Ucar, son mari et ses trois enfants sont encore coincés là. Hier, vingt corps ont été sortis des décombres. Deux personnes ont également été sauvées. C'est difficile, parfois on pleure, parfois on attend."

Face aux manque de réactivité et de moyens mis en place par les autorités, l'attente se transforme en colère contre le gouvernement. "Des entreprises privées y ont envoyé leurs grues. Mais quand ils sont arrivés, ils ne savaient pas quoi faire. Ils n'étaient que des opérateurs techniques, ils peuvent utiliser des grues mais ils ne sont pas secouristes. En raison de la situation chaotique, certains survivants se sont simplement allongés devant des grues et crié 'je vous en supplie, venez par ici', un autre a demandé 's'il vous plaît, venez par ici', et le grutier a dû choisir" explique Umut Senoglu.

Face à l'ampleur des dégâts, le gouvernement assure qu'il était impossible de prévoir une telle catastrophe, mais admet des lacunes dans la prise en charge de la population.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Mort, maladie et désespoir : la vie à Antakya après le tremblement de terre en Turquie

Séisme en Turquie : un hôpital de campagne français acceuille les rescapés

Séisme en Turquie et en Syrie : les chances de retrouver des survivants s'amenuisent